Déchets nucléaires : stop aux trafics radioactifs !

Nucléaire
Déchets nucléaires : stop aux trafics radioactifs !

Face au greenwashing de l’industrie nucléaire française, il est urgent de révéler l’envers du décor. Dix ans après que Greenpeace France a obtenu de l’industrie nucléaire française l'arrêt des exportations d’uranium de retraitement vers la Russie, l’histoire se répète. Cela ne peut plus durer !

On prend les mêmes et on recommence ? L’industrie nucléaire française a repris ses exportations d’uranium de retraitement vers la Sibérie, un vrai non-sens environnemental, social et économique. Il y a urgence à agir face aux discours de l’industrie vendant cet uranium usé comme "recyclable", car aujourd'hui il n'y a aucune garantie qu'il soit recyclé - au contraire, les stocks de déchets s'accumulent en Sibérie. L’uranium de retraitement doit être considéré comme un déchet radioactif, comme c’est déjà le cas dans la majorité des pays nucléarisés du monde. Le nucléaire n’est pas une énergie verte, agissons !

J'agis

Nos demandes

En finir avec les exportations de déchets radioactifs

L’État français, actionnaire majoritaire d’Orano et d’EDF, doit imposer à ces deux entreprises de cesser tout transport ou projet de transport d’uranium de retraitement vers la Russie. Les instances de surveillance du nucléaire doivent faire la lumière, en toute transparence, sur les flux nucléaires entre la France et les pays étrangers.

Mettre un terme au retraitement de l'uranium usé

Le retraitement du combustible usé aggrave le problème de gestion des déchets en générant plus de déchets radioactifs et en multipliant les risques, notamment liés à l'entreposage et au transport de matières extrêmement dangereuses, comme le plutonium.

Inclure l'uranium de retraitement dans la liste des déchets

Le ministère de la Transition écologique doit requalifier l’uranium de retraitement en déchet, afin que son stockage en voie sèche soit prévu et chiffré. Aujourd'hui, l’uranium de retraitement est entreposé en hangar sans aucune perspective réelle d'utilisation et devrait donc être comptabilisé comme des déchets nucléaires, pour davantage de transparence sur leur gestion et leurs coûts.

Rejeter l'inclusion du nucléaire comme énergie verte dans la taxonomie européenne

L’Union européenne doit rejeter l’inclusion du nucléaire dans la liste des investissements qu’elle considère comme “verts” car, comme le montre ce scandale, ce n’est tout simplement pas une énergie verte. Le nucléaire ne respecte pas le principe d’innocuité, en particulier la transition vers une économie circulaire, puisqu’il génère des déchets ingérables.

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