Avec l’enchaînement des meetings des candidats aux élections municipales à Rouen, la campagne #OnVeutRespirer bat son plein. Le but: obtenir des engagements de la part des candidats pour une réduction de la pollution de l’air en ville (détails ici).
Ce mercredi 12 février, 5 militant-e-s du Groupe Local de Greenpeace Rouen étaient donc présent-e-s au meeting de Nicolas Mayer-Rossignol (soutenu notamment par le Parti Socialiste). Malgré une volonté de développer les alternatives à la voiture en ville, ce candidat et son collectif « Fiers de Rouen » restent réticents à instaurer une Zone à Faible Emission en centre ville (où les véhicules les plus polluant seraient progressivement proscrits) et étudient la faisablilité d’un parking sous-terrain au Boulingrin, ce qui continuerait à encourager une convergence des voitures dans ce quartier.
L’un des militants, resté à l’entrée de la Halle aux Toiles où se tenait le meeting, a distribué des flyers pour informer les participants sur la campagne #OnVeutRespirer. A l’intérieur, la sécurité était manifestement sur le qui-vive suite au chahut lié à la présence de Gilets Jaunes lors du meeting de Jean-Louis Louvel la semaine passée (détails ici). Les militants du GL ont donc été rapidement interceptés avant de pouvoir rejoindre l’estrade. Nous n’aurons donc pas eu l’occasion de débattre avec Nicolas Mayer-Rossignol, qui a toutefois mentionné Greenpeace et la campagne #OnVeutRespirer durant l’évacuation des militants.
Merci à eux pour avoir permis de rappeler à ce candidat que ses engagements ne sont pas encore à la hauteur des attentes de Greenpeace et des associations locales!