Alors que la crise climatique bat son plein, la multinationale Total s’obstine dans un modèle économique basé sur l’exploitation des énergies fossiles, au premier rang desquels le pétrole et le gaz. Sentant que le vent tourne, elle n’a pas d’autre choix que d’étendre son influence sur la société afin de maintenir l’acceptabilité sociale de ses activités industrielles.
Total déploie une stratégie d’influence extrêmement bien rodée, efficace, précise et quasi invisible. Souvent à notre insu, elle est partout où nous allons : via la Fondation Total, elle finance musées, écoles, événements sportifs, instituts de recherche… Par des partenariats plus ou moins discrets, la major pétrolière s’accapare la science et les cerveaux des décisionnaires de demain. Total est dans tous les cercles d’influence et de pouvoir, et ce dans un seul but : asseoir l’acceptabilité sociale d’un modèle économique climaticide et dépassé, basé sur les énergies fossiles.
L’occasion également de revenir sur l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) lancée par Greenpeace pour demander une interdiction des publicités, partenariats et mécénats pour toutes les entreprises des énergies fossiles.
Si la publicité, le mécénat culturel et le sponsoring sportif ont été interdits pour l’industrie du tabac pour des raisons de santé publique, il doit en être de même pour l’industrie des fossiles, pour protéger le climat et la biodiversité.