Ce 21 février, des activistes de Greenpeace se sont introduit·es sur le site de Tricastin dans la Drôme, pour alerter sur le vieillissement de la centrale nucléaire et exiger sa fermeture au plus tôt.

Nucléaire

[ACTION] Démantèlement de la centrale nucléaire de Tricastin

Ce 21 février, des activistes de Greenpeace se sont introduit·es sur le site de Tricastin dans la Drôme, pour alerter sur le vieillissement de la centrale nucléaire et exiger sa fermeture au plus tôt.

Avec deux engins de chantier, de grands marteaux en mousse, des banderoles et des brouettes aux couleurs de l’entreprise « Tricasto », nos activistes non-violent·es ont balisé et démarré les travaux du démantèlement.

La centrale de Tricastin présente de nombreuses failles qui justifient sa mise à l’arrêt et son démantèlement. La cuve de son premier réacteur est la plus fissurée du parc nucléaire français. Elle a été construite en zone sismique et la digue qui la protège des inondations reste fragile. A plusieurs reprises déjà, des éléments radioactifs ont fuité et contaminé les nappes phréatiques.

40 ans, c’est la durée maximale de fonctionnement pour laquelle les réacteurs français ont été conçus et testés. Au-delà de 40 ans, les conséquences du vieillissement des centrales sont imprévisibles. Cette année, Tricastin dépassera sa date de péremption. Cependant EDF tente d’imposer la prolongation des réacteurs de toutes les centrales d’au moins dix ans, en y réalisant des travaux coûteux et pourtant insuffisants.

 

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