Greenpeace arrive sur le Récif de l'Amazone

Le 6 avril 2018

L’Esperanza a quitté le port de Belém, au nord du Brésil, en début de semaine. Après quelques jours de navigation et d’adaptation au ballottement du navire, nous sommes arrivés dans la partie nord du récif. Tout le monde est sur le pont pour préparer les premières explorations. L’équipage trépigne… Jusqu’où le récif s’étend-il ? Est-il plus grand que prévu ? Abrite-t-il des espèces encore inconnues ? Nous comptons bien, avec vous, faire la lumière sur ces mystères...

Par Edina Ifticene

L’équipage à pied d’œuvre !

Hier, nous étions toutes et tous sur le pont pour participer à la mise à l’eau du matériel d’exploration scientifique. Dans ce diaporama, je vous raconte en détail et en image toutes nos péripéties !

La tâche est délicate : il s’agit de mettre à l’eau le matériel scientifique nécessaire sans l’endommager et sans trop faire tanguer le bateau.

Nous tentons de mettre à l’eau le sonar. Cet appareil émet des ondes qui permettent de cartographier les fonds, et donc de repérer les formations coralliennes où nous effectuerons les plongées.

Les données du sonar sont retransmises dans une salle de contrôle spécialement aménagée sur le bateau pour l'occasion. Les scientifiques scrutent les images tels des parents devant l'échographie de leur bébé !

Une fois que les scientifiques pensent avoir repéré le récif, c'est au tour de la caméra étanche d'être mise à l'eau pour confirmer la présence de l'écosystème.

Une fois le récif localisé, nous enverrons le ROV, un robot sous-marin motorisé. Nous le mettrons bientôt à l'eau si les courants sont favorables. Ce robot pèse deux tonnes. Le manipuler n'est pas simple pour l'équipage, le capitaine et les officiers doivent stabiliser le bateau en permanence . © Edina Ifticene / Greenpeace

Un banc de dauphins a baptisé notre expédition en suivant l'Esperanza dans son sillage. De bonne augure pour la suite des opérations !

Crédits photos : © Marizilda Cruppe / Greenpeace

Bientôt dans les eaux guyanaises ?

L’an dernier, nous avions effectué des plongées qui avaient confirmé l’existence du récif dans sa partie sud. Cette année, nous espérons confirmer sa présence au nord, voire jusque dans les eaux guyanaises…

Pour cela, nous avons besoin du feu vert des autorités françaises. La demande effectuée auprès de l’État français (depuis de longues semaines déjà) n’a pas encore abouti. Mais nous n’osons imaginer un refus et espérons obtenir les autorisations très bientôt…

En attendant, rejoignez-nous sur le Récif de l’Amazone !

L’union fait la force ! Comme vous le savez, ce récif est menacé par les projets pétroliers de Total. Pour faire connaître le récif autour de vous et dire à Total que nous sommes déterminés à le protéger, localisez-vous sur Facebook sur le récif de l’Amazone.

Voici comment procéder en trois étapes simples

Connectez-vous à votre compte Facebook et saisissez un message public sur votre mur. Par exemple : « Nous sommes là pour sauver le Récif de l’Amazone face aux projets de @Total »
Cliquez sur le bouton de géolocalisation « Je suis là » (ou « Check in » en anglais), puis saisir « Amazon Reef » (qui correspond à la localisation du Récif de l’Amazone).
Ajoutez à votre message un lien vers la pétition http://fr.amazonreefs.org. N’oubliez pas de publier. Le tour est joué !

Vous n’avez pas tout suivi ? Vous n’avez pas Facebook ? Je vous explique comment faire en détail dans ce mode d’emploi.

À très vite pour un nouveau numéro des Échos du Récif, en direct de l’Esperanza !

Signer la pétition

Relire le précédent numéro des Échos du Récif : Les Échos du Récif #1

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