Par Edina Ifticene
Mission sonar réussie !
« Lâche plus de câble ! », « Vas-y, tire sur la poulie ! », « C’est bon ! Le câble est sécurisé ! »… Tandis que, depuis le pont, trois personnes tenaient fermement le câble auquel était relié le sonar, trois autres veillaient à ce que le sonar n’aille pas taper dans la coque du navire.
Mise à l’eau du Sonar.
© Marizilda Cruppe / Greenpeace
Le sonar nous a renvoyé des images que les scientifiques ont pu scruter dans la salle de contrôle. Grâce à ces images (indéchiffrables pour les non initiés !), les scientifiques ont pu localiser des fonds propices au développement du récif.
Les scientifiques scrutent les écrans dans la salle de contrôle.
© Juliana Costta / Greenpeace
C’est la mer qui décide !
Le secteur nord du récif concentre les courants les plus extrêmes du monde. Jusqu’à trois courants contradictoires se rencontrent ici ! C’est aussi la zone où le panache du fleuve Amazone, c’est-à-dire les sédiments charriés par le fleuve lorsqu’il se jette dans l’océan, a le plus d’influence. Le cercle rouge sur la carte ci-dessous représente la zone où nous nous trouvons.
Carte des courants marins de la région. Les couleurs reflètent l’intensité des courants.
Crédits / source : NESDIS
Tentative de mise à l’eau du ROV.
© Marizilda Cruppe / Greenpeace
Bientôt de nouvelles plongées…
Une fois que nous aurons effectué les réparations nécessaires – et remonté le morales des troupes – , nous remettrons à l’eau le ROV et espérons bien obtenir des images.
En attendant, les scientifiques sont formels : il serait extrêmement périlleux de forer des puits en toute sécurité dans des eaux aussi agitée, comme Total compte le faire. En cas de marée noire, les conséquences seraient incontrôlables.
Pour nous, le jeu n’en vaut clairement pas la chandelle. Les scientifiques estiment désormais que le récif est bien plus grand que ce qu’ils pensaient. Des fonds encore inexplorés recèlent des trésors de biodiversité, voire des espèces inconnues.
Plus que jamais, nous avons besoin de vos encouragements pour poursuivre cette expédition ! L’heure est à la science, pas à l’exploration pétrolière !
Pour nous soutenir, vous pouvez signer ou relayer notre pétition :
Vous pouvez aussi afficher votre présence à nos côtés : sur Facebook, géolocalisez-vous sur le Récif de l’Amazone avec nous !
Pour cela, il suffit d’écrire un message de soutien ou de relayer notre pétition sur votre mur, de cliquer sur “Je suis là” et de taper “Amazon Reef”. Et le tour est joué ! Plus d’explications dans ce mode d’emploi.
Vous êtes déjà près de deux millions à avoir signé notre pétition, et plus de 700 à vous être géolocalisés sur le Récif. Tout l’équipage de l’Esperanza vous dit merci !
À très bientôt pour un nouveau numéro des Échos du Récif.
giraud vincent
tout d abord merci a vous activistes pour la protection de notre planète, j ai eu l occasion de travailler dans une entreprise de forage environnemental et j ai pu constater au "combien" des entreprises comme total avait le pouvoir de faire ce qu ils veule mème en france , ces gents polluent notre air et notre terre et malheureusement ne sont pas seul.les constats fait suite aux carottages destinés a analysé les sols ne les engages que très rarement a réparé les dommages occasionné cars cela aurait un cout évidement trop élevé, qui pour eux représenterais des pertes énormes d'argent . en intégrant cette entreprise je pensait agir pour la bonne cause , mes employeurs et autres collaborateurs m'ont tres vite ramené sur terre et oté toute idéologie, tout ceci n était que business ...
Pascal Lecuyer
"C'est bon de résister à ce en quoi vous croyez" et ainsi de mettre la vérité au jour. Merci de nous donner ces plaisirs et continué de nous étonner.
debacker
d'accord avec cette demande