Une partie du site d’entreposage des matières fissiles de Mayak, en Russie.
Il y a 60 ans, le premier grand accident #nucléaire avait lieu à Kychtym, en Russiehttps://t.co/5LgCeT41Kd
— Sortir du nucléaire (@sdnfr) September 29, 2017
À la fin du mois d’août 2017, les experts de Greenpeace ont prélevé des échantillons d’eau et de poissons de la rivière Techa. Les résultats montrent des niveaux élevés de strontium-90 dans l’eau. Une forte activité de strontium-90 a été trouvée dans les échantillons de poisson, et des traces de ce radioélément ont été détectées dans la viande et les légumes. Le strontium-90 est facilement absorbé par le corps humain car il imite chimiquement le calcium, en particulier pendant la phase de croissance chez les enfants. De cette façon, il entraîne une exposition interne durable aux radiations.
Pont traversant la rivière Techa dans le village de Nijnepetropavlovskoe. En juillet 2017, des epxerts de Greenpeace ont prélevé des échantillons d’eau et de poisson provenant de cette rivière située à proximité du complexe nucléaire de Mayak, en Russie.
Les analyses d’échantillons effectuées en juillet 2017 par Greenpeace montrent un niveau de contamination à peu près similaire dans le village évacué de Muslyumovo, dont les habitants ont été relogés dans une zone proche, considérée comme sûre par l’entreprise Rosatom. C’est aussi le cas dans d’autres villages situés sur les rives du Techa où les habitants n’ont pas été réinstallés.
« Depuis plusieurs années, les villageois se battent pour leurs droits alors que Rosatom et le gouvernement persistent à nier les conséquences désastreuses de la contamination pour les populations locales. Rosatom dément la contamination en cours alors même que nous savons que des déchets radioactifs sous forme liquide sont déversés dans l’environnement. La population locale souffre toujours de maladies causées par de longues expositions aux radiations », explique Rashid Alimov, coordinateur de la campagne nucléaire chez Greenpeace Russie.
Une manifestation de citoyens russes opposés au nucléaire, à Moscou, devant le siège de l’entreprise Rosatom.
« L’entreprise Rosatom aime dire à ses clients qu’elle utilise des technologies avancées et sûres, mais elle aime moins parler de la façon dont elle gère la sûreté nucléaire. Ce nouveau rapport montre qu’à vrai dire, l’entreprise ne s’en préoccupe pas. Rosatom se targue d’avoir un portefeuille de commandes de 130 milliards de dollars et de construire des centrales nucléaires dans le monde entier. Mais pouvons-nous lui faire confiance ? », s’interroge Jan Haverkamp, consultant et expert en énergie nucléaire pour Greenpeace en Europe centrale et orientale. Pour les habitants de Mayak, la réponse est certainement non.
GHiO
Pitoyable...scandaleux. Que fait Poutine...pour arrêter......ca. C'est sur....ce dernier..ne passera pas ses vacances dans cet environnement.....contaminé.
lagrave jeannine
oui ce nucléaire surexploité fait peur quand devrons nous retourner à un genre de vie plus simple comme quand j'étais enfant et quelle population le voudrait vraiment ? une vieille dame de 83 ans
Murielle
Malheureusement pour le nucléaire et on le sait, ce sont les déchets radioactifs qui posent de graves problèmes. On ne sait pas les recycler.