Lutte contre le bois illégal

Forêts
Lutte contre le bois illégal

Pour un dispositif législatif rigoureux de lutte contre le trafic de bois illégal

Les consommateurs font vivre ce marché du bois au mépris de l'environnement. Notre goût pour les bois exotiques et notre désintérêt pour l'origine des produits que nous achetons contribuent au pillage des forêts.

Les prix du bois n'intègrent malheureusement pas les coûts écologiques et sociaux de la déforestation. La législation est insuffisante ou bafouée. Tant que le bois « illégal » et « non durable » trouvera des débouchés économiques, en particulier en Europe, les forêts tropicales et boréales seront menacées de disparition. C’est pourquoi nous agissons pour que la France se dote enfin d’un dispositif conséquent de lutte contre le trafic de bois illégal, conformément à la réglementation européenne entrée en vigueur en mars 2013.

Nos demandes

Une législation nationale renforcée

Le gouvernement français doit traduire dans la législation nationale les dispositions du Règlement de l’Union Européenne sur le Bois (RBUE). La France est la principale porte d'entrée du bois tropical du bassin du Congo ou d'Amazonie brésilienne en Europe. En 2015, soit deux ans après la mise en place de ce règlement, Greenpeace a mené l'enquête dans les ports français et dans une concession de République démocratique du Congo. Il en ressort que des grumes à la légalité douteuse sont présentes aujourd'hui dans les ports français.

Des contrôles adéquats

Le gouvernement doit mettre en place les contrôles adéquats pour vérifier que les importateurs français ne vendent pas du bois illégal. La France a encore beaucoup à faire pour rattraper l'énorme retard pris sur ce sujet. Former des agents de contrôle n'est qu'une première étape. Seules des inspections et des enquêtes approfondies, bien au-delà de contrôles douaniers, donc y compris judiciaires, permettront de juger de la réelle efficacité du système pour lutter contre ce fléau.

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