Rouen est l'une des 14 villes de France dont le Groupe Local de Greenpeace s'est

Climat

#OnVeutRespirer: les réponses des candidats à la Mairie de Rouen

Rouen est l’une des 14 villes de France dont le Groupe Local de Greenpeace s’est engagé dans la campagne #OnVeutRespirer. Comme détaillé ici, nos deux référents « Transports » ont donc contacté les candidats à la Mairie de Rouen pour connaître leur positionnement sur une série de propositions relatives à la pollution de l’air en ville

A ce jour, nous avons obtenu des réponses et/ou des rencontres avec Jean-Michel Bérégovoy (EELV), Nicolas Mayer-Rossignol (PS), Jean-Louis Louvel (LREM), Jean-François Bures (LR), Marine Caron (UDI) et Lionel Descamps (LFI). Voici point par point une synthèse de leurs engagements.

 

Accélérer la transition vers les alternatives à la voiture

Tous s’engagent en principe sur le développement des alternatives (vélos, transport en commun, parking relais) et la mise en place d’un accompagnement social et d’aides à la transition. Cependant, les propositions sont plus ou moins élaborées selon les candidat.e.s. Beregovoy et Mayer Rossignol sont les plus ambitieux sur l’amélioration du réseau de transports en commun. Des propositions sont faites concernant la mise en place d’une tarification solidaire (Bérégovoy et Louvel), voire une gratuité partielle ou globale pour les transports en commun (Descamps, Caron, Mayer Rossignol et Bérégovoy). Descamps évoque le développement d’un RER métropolitain, tandis que Mayer Rossignol, Bures et Louvel envisagent l’expérimentation du dispositif ZFE (Zone à Faible Emission, d’où les véhicules polluants sont progressivement bannis). Mayer Rossignol propose également l’expérimentation de piétonnisation des rues avec des écoles aux horaires d’ouverture et de fermeture de ces dernières.

Sortir des villes les véhicules diesel puis essence

Aucun candidat ne s’engage sur un calendrier ou un cap clair. Dans leurs réponses prudentes sur cette question, ils mettent en avant les enjeux d’acceptabilité sociale et de développement préalable des alternatives. Ces enjeux, évidemment très importants et qui doivent absolument être pris en compte, ne devraient cependant pas empêcher de fixer un cap et de définir un calendrier, car ils va bien falloir sortir des énergies fossiles si on veut protéger notre santé et le climat !

Abandonner le projet de contournement Est / A133-A134

Au-delà de cette timidité partagée globalement par tous les candidat.e.s sur la sortie des véhicules polluants, ils se distinguent en revanche clairement sur le soutien apporté, ou pas, au projet autoroutier de grand contournement Est de Rouen. Louvel, Bures et Caron y sont notamment favorables, alors qu’on sait que ce type de projets engendre une hausse de trafic et donc des nuisances associées. Bérégovoy et Descamps y sont opposés, ainsi que Mayer-Rossignol qui a changé de position, en raison notamment d’un questionnement sur le modèle économique et environnemental.





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