Le classement global positionne les agglomérations en fonction de l'action enga

Rapport sur la pollution de l'air : classement de 12 villes françaises

Auteur(s) : Sarah Fayolle (Chargée de campagne Transports à Greenpeace France), Lorelei Limousin (Responsable Transports au Réseau Action Climat), Jodie Soret (Chargée des Relations avec les Pouvoirs Publics à UNICEF France).

Climat

Le classement global positionne les agglomérations en fonction de l’action engagée par les élus locaux ces dernières années contre la pollution automobile et des solutions, existantes ou en développement, pour s’y déplacer autrement. Les villes en tête du classement font preuve d’une dynamique intéressante, notamment sur les enjeux clés de sortie des véhicules diesel/essence ou de réduction de la place de la voiture. Elles sont cependant toujours soumises à des niveaux de pollution critiques. Elles doivent maintenir le cap et intensifier leur action, voire encore rattraper leur retard sur certaines thématiques.

Les villes en queue de peloton doivent changer d’échelle dans la lutte contre la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre des transports : cela ne signifie pas qu’aucune action n’y ait été engagée, mais que cela reste globalement insuffisant et qu’elles marquent un retard important par rapport à ce qui a pu être mis en place dans d’autres agglomérations. L’infographie située page 7 précise le positionnement des agglomérations sur les six thématiques prises en compte pour le classement global. Là encore, être positionnée « en bonne voie » sur une thématique ne signifie en aucun cas que le bilan est parfait sur cet enjeu. Inversement, être positionnée « en retard » sur une thématique ne signifie pas que rien n’a été fait. Le positionnement de chaque agglomération est relatif aux positionnements des autres et il reste beaucoup à faire dans l’ensemble des agglomérations étudiées.



A TELECHARGER | Lutte contre la pollution de l'air - Classement des 12 plus grandes agglomérations françaises sur les transports