Un film pour alerter sur les menaces qui pèsent sur les océans
Si on continue à pêcher au rythme actuel, d’ici 35 ans, nos océans seront vides. C’est en substance le message du film the End of the line, diffusé au Cinéma L’Eldorado de Dijon, le 4 mars à 20h30. Les bénévoles de Greenpeace de la ville, ainsi qu’une femme pêcheur artisan, Anne Marie Vergez, vous y accueilleront pour répondre aux questions du public et vous proposer des pistes concrètes d’action.
The End of the line –l’océan en voie d’épuisement
Imaginez une mer sans poisson et sans pêcheurs. « The End of the Line » est l’enquête édifiante sur cette réalité approchant à grands pas, si on ne change rien. Sur les traces de Charles Clover, journaliste d’investigation anglais, qui voyage du Sénégal au Japon en passant par les couloirs feutrés de la Commission Européenne, le film réalisé par Rupert Murray révèle sans concession une catastrophe humaine, sociale et biologique annoncée. « The End of the Line », dont la narration est assurée par Mélanie Laurent, a largement contribué à changer les habitudes de consommation en Angleterre.
Rendez-vous à Dijon, le 4 mars à 20h30
Cinéma L’Eldorado, 21 rue Alfred Musset
Contact presse sur place : Alaa Moumen – 06 11 18 78 60
« Les petits métiers ont eu toujours eu conscience de leur environnement. » souligne Guy Vaudo, pêcheur artisan à Sète. « Notre pêche nous permet de sélectionner la taille des poissons que nous voulons garder. Nous travaillons en fonction des saisons, grâce à notre polyvalence et nous respectons ainsi les rythmes biologiques des espèces que nous pêchons ».
Réformer la Politique Commune des Pêches, avant qu’il ne soit trop tard
Pourquoi agir maintenant ? Parce que la réforme de la politique commune des pêches européennes ne se fait que tous les 10 ans, et que c’est maintenant qu’elle se joue. Pour les océans et les pêcheurs, il nous faut relever trois défis :
Réduire le nombre de bateaux et leur capacité de pêche pour la mettre en adéquation avec les ressources en poissons,
Mettre fin aux rejets en mer, et améliorer la sélectivité des techniques de pêche,
Donner l’accès aux poissons et donc attribuer les quotas d’abord à ceux qui ont les pratiques les plus durables d’un point de vue environnemental et social.
Plus d’informations sur la campagne et les portraits vidéo de pêcheurs artisans sur www.greenpeace.fr/petitepeche
Contacts
Contact presse sur place : Alaa Moumen – 06 11 18 78 60
Au siège de Greenpeace à Paris : Isabelle Philippe, Communication, 06 73 89 48 90