Face à une relation toxique, pour ne pas dire radioactive, il faut savoir dire stop. Découvrez dans notre mini Web série en trois épisodes quelques bonnes raisons de se mettre au vert.

Nucléaire

C’est décidé, je le quitte !

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Face à une relation toxique, pour ne pas dire radioactive, il faut savoir dire stop. Découvrez dans notre mini Web série en trois épisodes quelques bonnes raisons de se mettre au vert.

1. « 40 ans, ça suffit ! »

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2. « Systématiquement à découvert »

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3. « Trop radioactif pour moi »

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Pourquoi se mettre au vert ?

Que ces vidéos vous aient fait sourire, agacé-e ou laissé-e indifférent-e, le sujet qu’elles abordent n’en est pas moins sérieux : aujourd’hui en France, les trois quarts de l’électricité proviennent du nucléaire, une énergie polluante, coûteuse et dangereuse. Malgré les risques, les coûts croissants et le problème majeur des déchets nucléaires, le principal producteur et fournisseur d’électricité français, EDF, continue de s’entêter dans une stratégie nucléaire qui mène à l’impasse.

Il est pourtant aujourd’hui possible de passer à une électricité 100 % renouvelable, en choisissant un fournisseur vraiment vert parmi les nombreuses entreprises présentes sur le marché français. Découvrez comment en consultant notre Guide de l’électricité verte et le classement 2018 des fournisseurs d’électricité.

Quel est le problème du nucléaire français ?

Des installations nucléaires vieillissantes et dangereuses
D’ici à 2025, les deux tiers du parc nucléaire français auront atteint 40 ans, soit la durée de vie pour laquelle les réacteurs ont été initialement construits. EDF, qui exploite les 58 réacteurs nucléaires français, souhaiterait prolonger leur durée de vie de 10, voire 20 ans ! Cela nécessiterait d’investir massivement dans la mise aux normes de sûreté et de sécurité des réacteurs, de s’assurer que le vieillissement ne les empêche pas de fonctionner correctement et d’être en capacité de financer les coûts liés à leur prolongation. En réalité, EDF est très loin d’en avoir les moyens.

En plus des nombreuses anomalies (plus d’un millier recensées à ce jour sur les réacteurs nucléaires), des problèmes de sécurité se posent : les installations nucléaires, notamment les piscines d’entreposage de combustible usé, sont très mal protégées face aux risques d’attaque, comme nous l’avons dénoncé et démontré à plusieurs reprises.

Des dettes et des coûts colossaux
EDF s’est très lourdement endettée : sa dette brute en 2018 s’élève à 67 milliards d’euros ! Cette situation est principalement due au fait que l’industrie nucléaire n’est plus rentable et que l’entreprise a réalisé plusieurs investissements dans des projets nucléaires en France et à l’étranger qui s’avèrent toxiques pour ses finances. C’est le cas de l’EPR de Flamanville, dont le chantier, au bord de la Manche, n’est toujours pas terminé et dont les coûts ont déjà plus que triplé. C’est aussi le cas des deux EPR en Angleterre à Hinkley Point qui mettent aujourd’hui EDF en danger de faillite : elle prévoit en effet de dépenser 22 milliards d’euros pour ce projet ! Des sommes colossales qui, du coup, ne seront investies ni dans les énergies renouvelables, ni dans la maintenance, la sûreté et la sécurité nucléaires qui posent déjà de grandes difficultés techniques et financières.

Des déchets radioactifs dont on ne sait que faire
Officiellement, chaque année, pas moins de 23 000 m3 de déchets radioactifs sont générés par l’électricité nucléaire, soit de quoi remplir l’équivalent de sept piscines olympiques tous les ans. Parmi ces déchets nucléaires, certains sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d’années. Et ce n’est là que la pointe visible (et officielle) de l’iceberg !

Chaque année, 1 200 tonnes de combustible usé, sorties du cœur des réacteurs, sont refroidies dans des « piscines » à côté des réacteurs nucléaires et ne sont pas comptabilisées par les autorités comme des « déchets » car elles sont dites « recyclables ». En réalité, elles s’accumulent dans 63 « piscines nucléaires » en France. Dans celles de La Hague plus de 10 000 tonnes y sont entreposées. A cela s’ajoutent l’uranium de retraitement, dont plus de 30 000 tonnes s’entassent à Pierrelatte, et encore des millions de mètres cubes de déchets radioactifs liquides rejetés dans la mer de La Manche par l’usine de La Hague… L’industrie nucléaire est décidément bien trop radioactive.

Vous non plus, vous ne souhaitez plus participer à cette stratégie nucléaire désastreuse et voulez soutenir réellement les énergies renouvelables ? La bonne nouvelle est que c’est aujourd’hui possible de choisir un fournisseur vraiment vert, sans déchets nucléaires. A vous de jouer !

Pour en savoir plus sur le nucléaire :

Retrouvez notre classement des fournisseurs d’électricité et nos conseils sur le Guide de l’électricité verte : www.guide-electricite-verte.fr