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Forêts

AG du groupe Bolloré : et la déforestation en Afrique ?

Ce vendredi 3 juin 2016, se tient à Paris l'Assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe Bolloré. Qui menace toujours les forêts africaines.

Une rafinerie d’huile de palme de la Socapalm au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace

Le groupe Bolloré clôture l’année 2015 avec un chiffre d’affaire à 10,8 milliards d’euros. Dans son portefeuille d’activité, on trouve notamment la production d’huile de palme, via la Socfin (elle-même divisée en nombreuses filiales, comme la Socapalm), dont il est actionnaire à 38,75 %. Or, la Socfin continue à ce jour de refuser de s’engager dans une politique Zéro Déforestation rigoureuse.

Quelques chiffres clé sur la Socfin :

    – Les comptes sociaux au 31 décembre 2015 clôturent avec un bénéfice net de 11,1 millions d’euros. (source : Socfin)

    – La Socfin a réalisé en 2015, un chiffre d’affaires consolidé de 509,5 millions d’euros. (source : Socfin). Pour info le CA de 2014 était de 508,4 millions d’euros. (source : Socfin)

    – Au 31 décembre 2015, la Socfin annonçait 400 000 hectares de concessions dont 186,767 hectares de plantations (hévéas et palmiers à huile),.

Ci-dessous quelques images…

… de notre investigation au Cameroun, au printemps 2016, où la Socfin, notamment via sa filiale Socapalm, détient de nombreuses concessions dans lesquelles les forêts tropicales sont en danger.

Emmanuel Elong, President de SYNAPARCAM, une organisation camerounaise qui défend le droit des communautés locales, devant une "maison des travailleurs", dans un camp construit par la Socapalm en 1976. Travailler dans les concessions de la Socfin ne répond pas aux standards internationaux en la matière. © Micha Patault / Greenpeace

Destruction de forêts pour ouvrir des routes nécessaires au concessions d'huile de palme. © Micha Patault / Greenpeace Destruction de forêts pour ouvrir des routes nécessaires au concessions d’huile de palme. © Micha Patault / Greenpeace

Collecte de données GPS, pour mieux tracer les avancées de la déforesation. © Micha Patault / Greenpeace

Cette tombe est la seule rescapée d'un cimetière envahit par une concession de la Socapalm. © Micha Patault / Greenpeace Cette tombe est la seule rescapée d’un cimetière envahit par une concession de la Socapalm. © Micha Patault / Greenpeace

Philippe Ebongue, 74 ans, défend les communautés locales contre les extensions de la Socapalm. © Micha Patault / Greenpeace

Une concession de la Socapalm vers Apouh-A-Ngog, au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace Une concession de la Socapalm vers Apouh-A-Ngog, au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace

Rencontre de notre équipe avec les communautés locales. © Micha Patault / Greenpeace

Un camion chargé des fruits issus des palmiers à huile de la Socfin. © Micha Patault / Greenpeace Un camion chargé des fruits issus des palmiers à huile de la Socfin. © Micha Patault / Greenpeace

Un enfant près d’un moulin à huile de palme, vers Nkapa, au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace

Coupe claire sur une concession de la Socapalm, pour permettre le régénération de palmiers à huile. © Micha Patault / Greenpeace Coupe claire sur une concession de la Socapalm, pour permettre le régénération de palmiers à huile. © Micha Patault / Greenpeace

Un hévéa (qui produit du caoutchouc naturel) à Dizangué,au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace

En mission sur le terrain pour documenter risques et avancées de la déforestation au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace En mission sur le terrain pour documenter risques et avancées de la déforestation au Cameroun. © Micha Patault / Greenpeace

De l’huile de palme vendue sur le marché d’Edea, au Cameroun, l’un des aliments de base dans de nombreux pas africains. Soutenir de petits producteurs serait un moyens de faire progresser la souveraineté alimentaire. © Micha Patault / Greenpeace

Le port de Douala, au Cameroun, par où transite l'huile de palme avant export. Comme beaucoup d'autres en Afrique, il est contrôlé par le groupe Bolloré. © Micha Patault / Greenpeace Le port de Douala, au Cameroun, par où transite l’huile de palme avant export. Comme beaucoup d’autres en Afrique, il est contrôlé par le groupe Bolloré. © Micha Patault / Greenpeace

Reponse-SOCFIN-2

Autant vous dire que nous ne partageons pas les allégations empilées dans ce droit de réponse et que nous y répondrons prochainement.