Nous étions ce weekend dans les rues de Versailles pour dénoncer la stratégie d’influence grandissante de Total.
Il n’est pas nouveau de dire que la multinationale cherche à poursuivre sa politique d’extraction des énergies fossiles plutôt qu’à s’engager dans un tournant stratégique, ni qu’elle promeut de fausses solutions pour le climat, ni qu’elle formule soigneusement ses annonces d’objectifs afin de n’être engagée à rien.
L’aspect sur lequel nous voulions insister plus particulièrement est le « soft power » par lequel la multinationale infiltre toutes les sphères de la société. À travers un quiz, nous avons invité les passants à deviner où se cache Total: la multinationale a tissé sa toile un peu partout dans notre pays, y compris là où on ne l’attend pas (institutions culturelles, événements sportifs, grandes écoles, projets éducatifs, parcs nationaux…), grâce à ce qui est la plus grosse fondation d’entreprise de France. Celle-ci permet à Total d’entretenir une bonne image, de conserver son acceptabilité sociale et de garder un pied dans les secteurs clés pour son avenir (comme les grandes écoles), orientant ainsi en sa faveur, de manière douce, les décisions économiques.
Restons vigilants et interpellons les institutions qui succombent à cette stratégie d’influence. Les institutions partenaires de Total doivent prendre leurs responsabilités et cesser de cautionner une entreprise climaticide en acceptant des partenariats toxiques avec elle.
