En cette année d’élections municipales, les citoyens de différentes associations se mobilisent autour des enjeux environnementaux à l’échelle des communes dans le cadre de la campagne Alternatives Territoriales. Ils sont passés à l’action ce 14 février, à Paris et dans les grandes villes de France, pour interpeler les candidats et candidates aux élections municipales sur la nécessité de réduire la place de la publicité dans l’espace public.
En plus de son caractère intrusif, la publicité incite par définition à la surconsommation, à l’opposé total de la sobriété que nécessite l’état actuel de la planète. À cela s’ajoute, pour les écrans vidéos, une consommation superflue d’énergie, la production de déchets électroniques et la pollution lumineuse (10 bonnes raisons de dire non aux écrans vidéos publicitaires). Or, les municipalités ont le pouvoir d’agir en réglementant l’espace disponible pour la publicité et les modalités de son utilisation.