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Greenpeace exprime sa profonde inquiétude face au bilan humanitaire catastrophique du conflit actuel à Gaza. Alors que le gouvernement israélien poursuit ses actes dévastateurs de punition collective en toute impunité, la communauté internationale n’a absolument pas réagi avec l’urgence morale et l’intégrité nécessaires.
Après avoir rompu le cessez-le-feu, tuant des centaines de personnes supplémentaires, le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou, recherché pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale, bloque l’aide humanitaire et toute entrée de nourriture à Gaza, en violation une nouvelle fois du droit international, alimentant une situation de famine catastrophique.
Aujourd’hui, le gouvernement israélien envisage purement et simplement de procéder à ce qui s’apparenterait à une opération de nettoyage ethnique : il menace de détruire entièrement la bande de Gaza et affirme que les Palestiniens devront quitter massivement le territoire que l’armée israélienne prévoit d’occuper.
Plus de deux millions de personnes sont exposés à la malnutrition et au risque de famine du fait du blocus imposé par le gouvernement israélien. Malgré une situation qui ne cesse de se dégrader, les gouvernements du monde entier n’ont pris que peu ou pas de mesures significatives : pas d’embargo sur les armes, pas de sanctions coordonnées, pas d’intervention diplomatique décisive. Leur inaction n’est pas de la neutralité. C’est de la complicité.
Nos militants et militantes, aux côtés d’Amnesty International, Médecins du Monde, Oxfam France et Eko, ont déversé du colorant rouge dans une fontaine du centre de Paris pour dénoncer le bain de sang à Gaza et appeler Emmanuel Macron et la communauté internationale à agir avec fermeté pour stopper ce massacre insoutenable. © Robin Jehl / Greenpeace
Nous dénonçons également la menace de dissolution d’Urgence Palestine, une décision autoritaire et politique, constituant une atteinte grave aux libertés associatives, alors que cette organisation n’a eu de cesse de défendre la solidarité internationale et la paix en Palestine.
En tant qu’organisation pacifique, nous élevons à nouveau notre voix face à ce drame insoutenable et demandons:
- Un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent pour mettre fin aux attaques contre les civils et l’environnement.
- Que l’aide humanitaire puisse être acheminée massivement auprès des populations civiles et que le blocus par le gouvernement israélien soit levé.
- Des sanctions ciblées et un embargo complet sur les ventes et transferts d’armes à Israël, mis en œuvre par la communauté internationale.
- La libération de tous les otages israéliens par le Hamas.
- La libération par Israël de tous les Palestiniens détenus illégalement.
- La fin de l’occupation illégale de la Palestine. Greenpeace soutient un avenir dans lequel Israël et la Palestine vivront côte à côte en paix, à l’intérieur de frontières reconnues, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations unies..
Près de 18 mois après les horribles attaques du Hamas contre des civils israéliens, les actions du gouvernement d’Israël vont bien au-delà de la légitime défense et ne font qu’aggraver et perpétuer le cycle de la violence, alors que les populations israéliennes réclament un cessez-le-feu et la restitution des otages.
Ce à quoi nous assistons n’est pas seulement un échec politique, c’est un échec moral. Si la communauté internationale continue à rester les bras croisés sans prendre de mesures concrètes alors que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité s’accumulent, elle devra répondre de son aide et de sa complicité dans un génocide. Les dirigeants d’aujourd’hui seront à jamais stigmatisés dans l’histoire pour leur inaction !
