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Climat

Save the Arctic :les actions se poursuivent !

Ce matin c’est dans la Baltique que des nageurs de Greenpeace ont agi, pour la troisième fois en 4 jours, pour ralentir le brise-glace Nordica alors qu’il fait route vers l’Arctique !

Le 1er mai au matin, des militants de Greenpeace ont occupé le brise-glace Nordica, propriété de l’État finlandais prêté à Shell, pour sa campagne de prospection pétrolière en Arctique. Le 3 mai au matin, ils ont réitéré cette action, sur le même navire, l’abordant à nouveau au large de la Suède.

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Épisode 1 : le 1er mai, des militants de Greenpeace occupent un brise-glace de Shell en Finlande

Ce 1er mai, 20 militants venus de 13 pays différents sont donc montés à bord. L’objectif ? Empêcher, par une action non violente, le navire de faire route vers un autre navire, le « Fennica », afin d’ouvrir des voies de navigation pour deux navires de forage en route vers la côte nord de l’Alaska.

Les manifestants ont déployé une banderole proclamant « Arrêtons Shell – Sauvons l’Arctique ».

Shell doit réaliser cinq opérations de forage d’exploration dans les mers des Tchouktches et de Beaufort.

Et pourtant, les compagnies pétrolières savent très bien qu’un déversement d’hydrocarbures au large de la côte de l’Alaska aurait des effets dévastateurs de l’environnement et se révéler impossible à nettoyer.

Tirer profit d’une catastrophe ?

Pour la première fois dans notre histoire, nous sommes confrontés à la possibilité d’un monde sans glace au pôle Nord, sans habitat pour les ours polaires, les narvals, les morses et bien d’autres espèces fragiles.
Et ce risque est encouru par chacun d’entre nous, pour les profits financiers d’une entreprise : Shell !

Shell est la première grande entreprise pétrolière internationale à concrétiser l’exploitation de l’Arctique. Mais d’autres géants mondiaux du pétrole pourrait suivre rapidement et provoquer une dangereuse ruée vers le pétrole de l’Arctique.

Lire : Conseils à l’industrie pétrolière : 10 (bonnes) raisons de ne pas forer en Arctique