Alors que nous commémorons les 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl et que l’accident nucléaire de Fukushima est toujours en cours, une vingtaine de militants était présente le samedi 23 avril dans le quartier très commerçant de Saint-Lazare à Paris, pour interpeller et informer le public sur les dangers du nucléaire.
Les militants de Greenpeace ont rappelé, comme ils l’ont toujours fait, que le nucléaire sûr n’existe pas, contrairement au discours rassurant des partisans du nucléaire.
L’EPR n’y changera rien : nous ne sommes pas à l’abri d’un accident majeur en France.
A Paris, plus de 750 tracts ont été distribués par le groupe local de Paris.
Par cet après-midi ensoleillé de shopping, les passants étaient plutôt réceptifs aux informations diffusées par Greenpeace : en mars dernier, avant même l’accident nucléaire au Japon, une équipe de Greenpeace s’est rendu en Ukraine afin d’y effectuer des prélèvements sur la nourriture consommée quotidiennement par les habitants.
Fruits, légumes, lait ont aujourd’hui des taux de Césium 137 de 1 à 7 fois la norme de radioactivité considérée comme acceptable par les normes internationales.
Fukushima sera-t-il alors un nouveau Tchernobyl ?
Aux passants inquiets et en demande d’informations, les militants ont exposé les demandes et solutions alternatives défendues par Greenpeace :
- l’annulation du projet d’EPR à Penly (Seine maritime) ;
- l’arrêt immédiat du chantier EPR de Flamanville (Manche) ;
- l’arrêt de la production du combustible Mox ;
- une décision gouvernementale immédiate de sortie du nucléaire ;
- l’efficacité énergétique pour limiter les déperditions d’énergie ;
- la sobriété énergétique afin que nos usages soient plus économes ;
- les énergies renouvelables pour remplacer progressivement le nucléaire.
Les résultats des prélèvements effectués par Greenpeace à Tchernobyl sont disponibles sur http://bit.ly/tchernobyl.
Retrouvez toutes les infos sur la situation au Japon sur http://energie-climat.greenpeace.fr/japon-crise-nucleaire-suivi-et-veille-quotidienne.