Samedi 2 février, la place du Palais Royal avait des allures de forêt dév

Soutenir les voix de la résistance face à Herakles Farms

bandeauweb_herakles

Samedi 2 février, la place du Palais Royal avait des allures de forêt dévastée… et le vent, pourtant bien présent, n’y était pour rien ! La déforestation menace le sud-ouest du Cameroun et la vie de 25 000 habitants. C’est leur voix que les militants de Greenpeace amplifient depuis samedi pour dénoncer un projet pharaonique de 73 000 hectares de culture industrielle de palmiers à huile.

Après avoir détruit une bonne partie de la forêt indonésienne, les industriels de l’huile de palme investissent désormais en Afrique. Herakles Farms, compagnie 100% américaine, entame la destruction d’une des plus riches forêts d’Afrique en termes de biodiversité, alors que le président camerounais n’a toujours pas délivré son aval sur le projet.

Photographiée récemment, et présentée au public, la forêt convoitée par Herakles Farms est déjà en partie détruite pour l’industrie de l’huile de palme. Greenpeace demande l’arrêt de ce projet n’offrant aucune garantie de respect de l’environnement et des populations.

Aucune garantie de durabilité

Cette impunité d’Herakles Farms suscite la colère des populations locales car l’opportunité économique avancée ne sera pas au rendez-vous et se traduit déjà par l’accaparement forcé des terres agricoles au profit de la compagnie. Berceau originel de la culture du palmier à huile, l’Afrique et particulièrement ces terres fertiles offrent aux populations des possibilités d’exploitation agricole durable respectueuse des habitants et de l’environnement, grâce à la culture associée du palmier à huile, manioc, banane, cacao… et ce, sans détruire irrémédiablement la forêt. Le projet industriel de monoculture d’Herakles Farms, est contraire à tout principe de développement durable. Il détruit la forêt, dont l’action protectrice du sur le climat est incontestable pour l’ensemble de la planète. Il détruira à terme les moyens de développement des agriculteurs locaux en épuisant les terres comme en Indonésie.

La population camerounaise ne souhaite pas de ce projet qui détruira la forêt, son mode de vie fondé sur une agriculture diversifiée. Greenpeace amplifie la voix de ces hommes et femmes qui résistent.

Ensemble, empêchons ce projet destructeur

Place du Palais Royal, ce samedi 2 février, les passants étaient invités par les militants du groupe local de Paris à amplifier la voix de ces hommes et femmes qui résistent, bien loin des préoccupations occidentales… Vous aussi, rejoignez la résistance et signifiez votre indignation sur http://act.gp/deforestation-afrique.

Votre « voix » sera relayée en Afrique par les associations locales et Greenpeace-Afrique qui interpellent le gouvernement camerounais sur les risques environnementaux et sociaux engendrés par ce projet destructeur, afin d’y mettre fin.