Samedi 17 mai, les militants de Greenpeace ont montré dans 15 villes de France

Sans abeilles, pas de tomates, ni carottes, ni pommes, ni…

bandeauratatouilleSamedi 17 mai, les militants de Greenpeace ont montré dans 15 villes de France quels seraient nos étals de fruits et légumes si les abeilles venaient à disparaître… A la Biocoop de Montigny-le-Bretonneux, les bénévoles de Versailles et de la Vallée de Chevreuse ont ainsi retiré des rayons, choux, oignons, radis et autres pommes, oranges, tomates… soit la majorité des fruits et légumes de saison que nous consommons habituellement.

Greenpeace alerte depuis un an déjà, citoyens, décideurs politiques et industriels sur le danger que représente le déclin des abeilles sur notre alimentation et donc notre santé : pollinisation non assurée et pourtant essentielle à la production d’un tiers de notre alimentation, rendement plus faible (la pollinisation animale entraîne une amélioration du rendement des fruits et des semences pour 75 % des principales cultures vivrières mondiales )… tout devrait inciter les pouvoirs publics à protéger plus efficacement ces insectes « multicartes ». Les abeilles sont pourtant victimes du modèle d’agriculture industrielle consommatrice de pesticides, destructrice de biodiversité nécessaire à leur bonne santé.

La pollinisation améliore aussi la qualité et la production.

Des consommateurs acteurs et responsables

A Montigny, les militants ont commencé par installer leur stand d’information devant la Bioccoop, au coeur du marché, tout en installant à l’intérieur du magasin des étiquettes identifiant les fruits et légumes pollinisés par les abeilles… Car depuis la parution du guide <a href="Devenez un Guetteur !« >Le Guetteur – abeilles, pesticides et OGM, ce sont les consommateurs que les militants s’attachent à sensibiliser en les invitant à être acteurs du changement de modèle agricole : en étant vigilant quant à leurs achats alimentaires et en interpellant les marques sur leurs démarches quant aux OGM et aux pesticides tueurs d’abeilles.

Greenpeace invite les consommateurs à être acteurs de la métamorphose nécessaire de l’agriculture.

Biodiversité au coeur du paysage agricole

Après la prise de conscience, les solutions. Cette nouvelle mobilisation fut l’occasion d’échanger sur le modèle d’agriculture écologique que soutient Greenpeace, détaillé dans le rapport Piqûre de rappel – Vivre sans pesticides – Solutions pour une agriculture écologique. Il s’appuie sur des études scientifiques et des pratiques agricoles étudiées notamment en Europe, et comprend des recommandations politiques précises comme la <a href="« >suppression de sept pesticides tueurs d’abeilles. Le modèle d’agriculture écologique que défend Greenpeace préconise également de restaurer la biodiversité dans le paysage agricole. Une plus grande diversité des cultures et la préservation de zones d’habitat naturel pour les insectes pollinisateurs favoriseraient l’abondance des abeilles, la qualité du service de pollinisation et participeraient à la lutte antiparasitaire naturelle comme alternative aux pesticides. Greenpeace demande que ces recommandations soient prises en compte au plus vite, notamment au niveau européen.

Greenpeace à l’action pour retirer des étals les fruits et légumes pollinisés par les abeilles.

A Montigny, l’activité s’est terminée par le retrait sur les étals de tous les fruits et légumes pollinisés par les abeilles… Des rayons vides qui en disent long sur  notre alimentation sans le service rendu par les abeilles.

Greenpeace préconise le développement de l’agriculture écologique qui favorise les services de pollinisation.

 

Sauver les abeilles pour sauver la qualité de notre alimentation. Sauver les abeilles pour sauver la diversité de notre alimentation.

 » width= »14″ height= »14″/> Rapport de Greenpeace : Piqûre de rappel – Vivre sans pesticides – Solutions pour une agriculture écologique

 » width= »14″ height= »14″/> La mobilisation en France et en Europe