Depuis le tremblement de terre et l'accident nucléaire de Fukushima au  Jap

Nucléaire : quand le NON fait entendre sa voix…

nucléaire : quand le NON fait entendre sa voix...

Depuis le tremblement de terre et l’accident nucléaire de Fukushima au Japon, trois mois se sont écoulés et la contamination radioactive gagne inexorablement les terres agricoles et l’océan pacifique mettant en danger la vie de milliers de  personnes.
Trois mois jour pour jour après le 11 mars, à l’appel du peuple japonais, des manifestations citoyennes de soutien ont été organisées au Japon, en Italie, en Belgique et en France.


Ces rassemblements pacifiques expriment le désir grandissant des populations  à quitter l’énergie nucléaire. A Paris, les militants de Greenpeace ont défilé de République à l’Hôtel de Ville aux côtés des mouvements anti nucléaires.

Des relevés récents effectués par Greenpeace dans des aires de jeux fréquentées par les enfants japonais au-delà de la zone interdite montraient des taux de radioactivité 40 fois supérieurs à la normale.

La sortie de crise à Fukushima n’est pas pour demain et l’impossibilité de l’opérateur TEPCO et des autorités japonaises à gérer cette situation d’urgence montre tous les dangers du nucléaire.

Malgré cela, des pays, et notamment la France, continuent à vouloir s’enfermer dans ce choix énergétique hautement dangereux et dépassé.

C’est ce qu’ont voulu mettre en scène  les militants parisiens de Greenpeace par un triptyque,  le 11 juin, au coeur de la marche des opposants au nucléaire :

  1. l’aveuglement des politiques, des industriels… entraînant jusqu’à présent celui des citoyens ;

  2. le rappel des trois accidents les plus graves – Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima ;

  3. la prise de conscience des citoyens.

Ce samedi 11 juin, ils furent nombreux à défiler pour dire STOP ! Stop aux  mensonges sur le nucléaire ! Le nucléaire sûr n’existe pas, ni en France, ni ailleurs !

En Allemagne, un plan de sortie a été décidé. En Italie, un référendum d’initiative populaire a clairement exprimé la voix du non au retour au nucléaire abandonné après Tchernobyl.

Pour Greenpeace, il est possible de se libérer de l’énergie nucléaire en moins de 20 ans, tout en diminuant les gaz à effet de serre. A condition de le décider !

 

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Plus d’infos sur http://energie-climat.greenpeace.fr/.

 


© Grégory Devivier / Greenpeace

 

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  Plus de photos du défilé des militants de Greenpeace à Paris sur Picasa et sur Facebook.