Le 5 octobre 2013, place de la République à Paris, et un peu partout ailleurs en France et dans le monde, des militants, sympathisants ou simples citoyens se sont rassemblés pour apporter leur soutien aux 28 activistes de Greenpeace et aux 2 journalistes actuellement en détention en Russie.
Le 18 septembre, lors d’une action pacifique en mer de Pechora, des activistes de Greenpeace ont tenté de monter sur une plate-forme pétrolière du géant de l’énergie Gazprom afin de dénoncer les forages pétroliers dans l’Arctique. Les autorités russes ont réagi violemment en arraisonnant l’Arctic Sunrise, le brise-glace de Greenpeace, et en arrêtant les militants présents à bord. Les 30 sont inculpés de “piraterie en groupe organisé” et risquent jusqu’à 15 ans de prison. Ils sont actuellement en détention à Mourmansk en attendant leur procès.
A Paris, plusieurs centaines de personnes, dont des proches de Francesco Pisanu, le seul français à bord de l’Arctic Sunrise, se sont rassemblées pour demander la libération des 30. Une bannière de 200 m2 a été déployée place de la République, avec les portraits des défenseurs de l’Arctique. Une banderole a également été accrochée au bras de Marianne, sur le monument à la République trônant au centre de la place.
Cette journée fut ponctuée de prises de paroles, dont celle de Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France, mais aussi de militants et d’associations venues apporter leur soutien comme Amnesty International et Reporters sans frontières.
Le public vint en nombre au stand de Greenpeace où il put s’informer, signer la pétition Save the Arctic et envoyer une lettre à l’ambassade russe.
De nombreuses personnes vinrent également se faire prendre en photos avec des portraits des activistes et des affichettes demandant la libération des 30, dénonçant l’accusation de piraterie et appelant à sauver le climat…
Après l’envoi de plus d’un million de lettres adressées aux ambassades russes et réclamant la libération des 30, ce fut une belle journée de mobilisation, marquée par la solidarité envers les activistes. Et tant que les 30 ne seront pas libérés, d’autres mobilisations suivront…
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