Samedi 13 octobre, les militants Greenpeace du groupe local de Paris ont rejoint

L’EPR n’est pas l’avenir

Samedi 13 octobre, les militants Greenpeace du groupe local de Paris ont rejoint à Laval les 4000 manifestants contre l’EPR en construction à Flamanville.

L’illusion EPR

Il est toujours étonnant d’entendre parler concernant l’EPR de réacteur de 3 génération comme si l’industrie nucléaire pouvait ainsi engendrer des évolutions suffisantes à chaque nouveau type de réacteur pour assurer une sécurité optimale des centrales. Si pour certains ministres français le nucléaire est une énergie d’avenir, l’Histoire ne cesse de nous rappeler la réalité des faits : 1979 – Three Mile Island, 1986 – Tchernobyl, 2011 – Fukushima…
Illusion quand tu nous tiens !

Stop-EPR

EPR : un gouffre financier

En effet, le retard pris et les différents problèmes relevés au cours de la construction du premier EPR à Olkiluoto en Finlande ont déjà multiplié par deux la facture. D’un coût initial estimé à 3 milliards d’euros celui-ci atteint désormais près de 6 milliards d’euros.
Et l’EPR français en cours de construction à Flamanville suit le même chemin, les contribuables apprécieront !

Sortons-du-Nuke-2

La transition énergétique

Ainsi le renforcement de la sécurité des différents types de centrales est trompeuse et dispendieuse. Les échecs à répétition de l’industrie de l’énergie nucléaire la condamnent à terme. Seule la volonté politique de nos dirigeants pour anticiper cette conclusion fatale manque encore.
Et pourtant des scénarios de transition énergétique existent déjà et ne sont pas « eux » des illusions. Le scénario NégaWatt est une solution au problème actuel de notre dépendance aux énergies fossiles et fissiles. Il est sûr car il utilise des technologies déjà pérennes ; Il est créateur d’emplois car il fonctionne en local ; Enfin il est réaliste car il repose sur trois principes simples qui sont l’efficacité énergétique, la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables. Quelles que soient les nouvelles technologies qui arriveront à maturité dans le futur, nous profiterons de ces trois investissements.
Quel que soit notre avenir, c’est le scénario du non regret.

Les militants de Greenpeace à Laval

C’est pourquoi, les militants Greenpeace du groupe local de Paris, avec ceux de Rennes, Nantes, Angers et Cherbourg, ont rejoint les associations antinucléaires à Laval, le samedi 13 octobre, pour une manifestation qui a réuni 4000 personnes environ et dont le mot d’ordre était « STOP à l’EPR ».

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L’EPR

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La campagne nucléaire de Greenpeace

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