L’agriculture écologique… c’est maintenant !

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Le 6 février 2014

Seule une profonde remise en cause de nos pratiques et politiques agricoles industrielles nous permettra de lutter contre les changements climatiques, résorber le déclin de la biodiversité et venir à bout de la famine et de la pauvreté. Greenpeace met en avant cet impératif et souligne que faute de s’orienter aujourd’hui même vers une agriculture durable et responsable, l’humanité ne pourra pas subvenir à ses besoins alimentaire d’ici 2050.

Greenpeace demande donc aux pouvoirs publiques d’agir dès aujourd’hui pour une véritable transition vers une agriculture écologique pour laquelle nous préconisons un ensemble de mesures immédiates.

Greenpeace suggère aux gouvernements de privilégier les petits producteurs, garantir le respect de leurs droits et leur souveraineté alimentaire mais aussi les écouter et apprendre de leurs pratiques agricoles durables, garantes d’un équilibre environnemental. Il convient aussi d’axer recherche et investissements publics sur des systèmes agricoles écologiques, gages d’une productivité durable et responsable, en harmonie avec ses écosystèmes et respectueuse de son environnement. Par ailleurs il faut exiger la fin du financement d’un modèle agricole industriel énergivore, polluant et non durable. A cet effet, les aides publiques et subventions devront être allouées aux modes de productions agricoles qui préservent leur environnement et les émissions de carbone, l’utilisation de produits agrochimiques et la pollution des eaux devront être fortement taxées.

Il faut changer de modèle agricole pour les générations futures

Greenpeace demande également aux dirigeants de lutter contre les dérèglements climatiques en mettant en place des politiques économiques et budgétaires misant sur l’agro-écologie depuis la recherche et l’investissement jusqu’aux échanges commerciaux. Nous exigeons de même que souveraineté alimentaire et droit à l’alimentation soient reconnus comme deux principes étroitement liés. Selon Greenpeace, les politiques agricoles nationales et les régimes commerciaux doivent soutenir ces principes et non les affaiblir.

Les militant-e-s Greenpeace du Groupe Local de Paris devant l’ambassade du Mexique en mai 2013 pour demander l’arrêt de l’exploitation de maïs OGM

Des solutions durables et bénéfiques aussi bien au niveau environnemental que socio-économique existent.
Qu’attendons-nous pour les mettre en place ?