Samedi 25 juin, les militants de Greenpeace France et Greenpeace Espagne se sont mobilisé pour dénoncer le pillage des océans permis par les lois européennes. A Paris, les bénévoles ont investi un Intermarché – l’enseigne étant le principal acteur de ce pillage en eaux profondes – pour signaler aux clients les espèces de grands fonds menacées de disparition.
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Le chalutage profond, technique de pêche industrielle pratiqué entre 400m et 1500 m de profondeur, détruit des écosystèmes marins encore peu connus, capture sans discernement des espèces qui arrivent sur les étals avant d’avoir atteint leur pleine capacité de reproduction.
C’est le cas notamment du grenadier, du flétan, du sabre noir, du sébaste… que l’on trouve couramment en poissonnerie et qui sont pourtant surexploités et donc en danger de disparition.
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Après une première mobilisation le 4 juin dernier pour alerter les consommateurs, ce 25 juin, les bénévoles ont ciblé le principal responsable de ce pillage organisé, Intermarché.
Cette enseigne détient sa propre flotte dont la moitié est spécialisée dans la pêche de grands fonds, pratiquée en Atlantique Nord Est. A elle seule, elle capture 60 % des prises françaises de pêche profonde, avec la complicité de l’Union européenne.
Déficitaire car très coûteuse (un chalutier de pêche profonde consomme 7 000 litres de gasoil/jour ), cette pêche non durable ne doit en effet sa survie qu’aux subventions européennes.
A la veille d’une réforme de la politique commune de pêche qui régit notamment les quotas, Greenpeace dénonce cette méthode de pêche irresponsable et l’usage des fonds publics pour détruire la biodiversité marine.
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A Paris, les militants ont alerté les consommateurs en leur signalant, dans les rayons, les espèces en danger, et distribué des tracts d’information aux clients. Ces derniers peuvent agir en commençant par refuser d’acheter ces espèces en danger.
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Plus d’infos sur www.greenpeace.fr/sos-oceans.
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© Grégory Devivier / Greenpeace
Intermarché doit mettre fin à sa pratique de chalutage profond et choisir des méthodes de pêche durables pour préserver les ressources marines.
© Grégory Devivier / Greenpeace
La surexploitation des océans, les pratiques de pêche non durable comme le chalutage profond, coûteux et fortement subventionné, sont responsables de la disparition d’espèces marines et de la destruction des fonds marins.
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