Le 6 mai, les citoyennes et citoyens français ont fait un choix crucial. Malheureusement l’avenir énergétique de la France a été largement négligé lors du débat politique. Si l’Allemagne, la Belgique, la Suisse et l’Italie ont décidé de se défaire de l’énergie nucléaire, les deux prétendants ont clairement rejeté les périls liés à l’atome.
Ils ne voient rien, ils n’entendent rien…
Alors que 67% des français jugent, selon le sondage réalisé par l’institut CSA pour Greenpeace, que le risque nucléaire est réel, qu’ils ne sont pas suffisamment informés, que la France est trop dépendante du nucléaire, qu’une transition énergétique est possible mais que ce débat leurs est refusé… Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont enfermés dans le déni.
… Nous, on en parle !
C’est pourquoi les militants de Greenpeace s’étaient donnés rendez-vous le samedi 28 avril au Trocadéro afin d’informer les citoyens sur les positions caricaturales de Nicolas Sarkozy et ambigües de François Hollande (voir aussi l’analyse de Greenpeace suite au débat du 2 mai) et sur les solutions que nous proposons en mettant en œuvre la sobriété et une meilleure efficacité énergétique, ainsi que le développement des énergies renouvelables : solaire, biomasse, hydraulique et éolienne.
Un rassemblement de citoyens autours d’une banderole rappelant la surdité, l’aveuglement et le mutisme des deux candidats étaient aussi au programme de cette rencontre conviviale et citoyenne.
Et après ? On continue : Libérons l’énergie !
Malgré la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle, les ambiguïtés et les hésitations du président sur la question nucléaire font craindre que ce nouveau gouvernement ne soit pas à la hauteur des attentes des Français sur la sortie du nucléaire et la transition énergétique… La campagne Libérons l’énergie ! ne s’arrête donc pas là. Se profile à l’horizon les élections législatives du mois de juin qui seront aussi l’occasion d’interpeler les candidats à la députation sur leurs positions vis-à-vis des risques du nucléaire et de la transition énergétique.
Alors continuons la mobilisation… et parlons-en !