#Arrêthon ! Le groupe local se mobilise contre la pêche non durable
Petit Navire, le bon goût du carnage
Les samedis 18 et 25 octobre 2014, les militants Greenpeace ont investi les rayons de trois supermarchés parisiens pour faire découvrir aux consommateurs la face cachée de leurs boîtes de thon.
Nouvelle déco dans le thon
« Petit Navire, le bon goût du carnage. » Les clients de trois supermarchés parisiens ont eu la surprise de découvrir ce slogan sur leurs boîtes de thon. L’opération, qui a mobilisé de nombreux groupes locaux en France, avait pour but de sensibiliser les consommateurs aux techniques de pêches destructrices des marques de thon en boîte, notamment Petit Navire. Le premier volet s’est tenu le samedi 18 octobre 2014, à l’intérieur d’un supermarché du quartier Montparnasse. Les militants ont collé les autocollants de la campagne sur les boîtes Petit Navire. En parallèle, un faux stand promotionnel de la marque était installé devant le magasin, afin de distribuer des tracts et de faire signer la pétition. Une activité pêche à la ligne était également proposée aux enfants.
Pêche à la ligne plutôt qu’avec des DCP
La suite des événements a eu lieu le samedi 25 octobre dans une grande surface proche de la place d’Italie. Cette fois, les militants ont rempli un caddy avec toutes les boîtes de thon Petit Navire du magasin, parées des autocollants Greenpeace bien sûr. Devant le rayon vide, ils ont placé une affiche et des rubalises, comme pour délimiter une scène de crime. Les clients du magasin étaient invités à coller eux aussi les étiquettes « Le bon goût du carnage » sur les produits. Puis, les militants ont renouvelé l’opération dans un autre supermarché situé à proximité.
Un chargement de bien mauvais thon dans ce chariot
Une technique ravageuse pour l’environnement
Pourquoi Petit Navire ? La marque est le plus gros pourvoyeur de thon en boîte sur le marché français. Elle s’approvisionne en thon pêché avec une technique ravageuse pour l’environnement marin : les dispositifs de concentration de poissons. Ce sont des objets flottants qui jouent le rôle d’abris artificiels, utilisés par les entreprises de pêche pour augmenter leurs prises : les petits poissons viennent s’y loger, attirant de plus gros, qui à leur tour, attirent les thons. Puis des bateaux d’une centaine de mètres viennent déployer autour de cet abri un énorme filet, la senne, et ramasser tout ce qui s’y trouve, y compris des petits thons qui n’ont pas eu le temps de se reproduire, des requins, des tortues, et des raies, dont certaines espèces menacées. Greenpeace demande à Petit Navire d’arrêter le carnage, et donc de s’approvisionner en thons pêchés avec des méthodes de pêche durables (à la canne, à la ligne de traîne ou à la senne sans DCP).
N’oubliez pas de signer la pétition #Arrêthon adressée à Petit Navire
Pour s’informer, consulter le classement des marques françaises selon leurs modes d’approvisionnement et leur impact environnemental : http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/oceans/arrethon
Pour signer la pétition : http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/oceans/arrethon/#petition
