Un crime parfait se déroule au fond des océans à l’abri des regards. Samedi 4 juin, les militants du groupe local parisien de Greenpeace sont partis « enquêter » devant le centre commercial de la porte de Montreuil.
La pêche industrielle pratiquée à plusieurs centaines de mètres de profondeur épuise la ressource.
La plupart des espèces proposées aux consommateurs est aujourd’hui surexploitée : flétan, grenadier… se reproduisent lentement et sont pêchés avant d’atteindre leur maturité.
Transformés, ils arrivent sur les étals sans que le consommateur les connaisse véritablement et ait conscience de la menace qui pèse sur ces espèces marines.
C’est pourquoi, ce samedi 4 juin, devant une grande enseigne de supermarché aux portes de Paris, les militants de Greenpeace ont dénoncé ce qu’il faut bien appeler un crime en eaux profondes, en mettant en scène les victimes, les indices et les enquêteurs à l’ouvrage !
Cette mise en scène a permis de sensibiliser les passants, notamment les enfants aussi intéressés que leurs parents par le sort réservé aux poissons. Les militants leur ont remis le Guide conso-citoyen : les espèces profondes pour les alerter sur les risques de la pêche au chalut particulièrement ravageuse et les inciter à ne plus consommer ces espèces.
La France est en effet l’un des principaux pêcheurs et consommateurs de ces poissons de grand fond.
Cet été, l’Union européenne réformera sa politique commune de pêche. C’est le moment de se mobiliser sur la nécessité d’une réforme mettant fin à la surexploitation des océans.
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Plus d’info sur http://www.greenpeace.org/france/sos-oceans/
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