Depuis de nombreuses années, Greenpeace dénonce l’état alarmant de nos

A quoi ressembleront nos océans demain ?

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Depuis de nombreuses années, Greenpeace dénonce l’état alarmant de nos océans : bon nombre d’espèces de poissons sont surpêchées (flétan, cabillaud, morue…), voire en voie d’extinction (empereur en Atlantique nord-est, thon rouge en Méditerranée…).
Les pêcheurs industriels, de par la taille de leur bateaux et leurs techniques de pêche, vident nos océans, contrairement aux pêcheurs artisans, qui pêchent localement et respectent le renouvellement des espèces.

La Politique Commune de la Pêche (PCP), mise en place en 1983 par l’Union Européenne, avait pour but de réguler la pêche, afin que les stocks de poisson reviennent à un niveau acceptable. Or, après trois réformes, dont la dernière votée cette année, il n’en est rien, le constat est amer.
Les mesures prises sont loin d’être audacieuses, c’est le moins que l’on puisse dire.

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Par exemple, entre 20 et 40% des captures de poisson de l’Union Européenne, de par leur taille ou leur espèce, sont rejetés en mer et meurent. La noble décision de la PCP d’interdire ou de limiter les rejets s’accompagnera-t-elle d’une politique sérieuse de contrôle d’application de ces nouvelles règles ?
Quid également de la pêche en eaux profondes, particulièrement dévastatrice et financièrement déficitaire, que plusieurs pays européens veulent interdire mais dont la France se targue d’être le défenseur et s’y oppose ?
Ou encore les 80 % de subventions allouées par Bruxelles à la pêche industrielle, alors que celle-ci ne représente que 20% de la pêche totale…
C’est d’autant plus édifiant que la pêche artisanale est bien plus génératrice d’emplois.

Greenpeace dénonce ces pratiques à travers sa campagne Océans

L’un des axes de cette campagne est consacré à la lutte contre la pêche en eaux profondes. Les stocks se raréfiant, les industriels pêchent de plus en plus profondément, mettant à mal la faune et la biodiversité sous-marine, souvent ancienne et rare, avec parfois comme unique but le nourrissage des poissons d’élevage. Quelle aberration !

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D’ailleurs, la défense de la pêche artisanale est devenue l’une des priorités de Greenpeace. Ainsi, les militants du groupe local de Paris étaient présents au festival Solidays, à Paris, du 28 au 30 juin, en tenue de pêcheurs, pour informer et sensibiliser les festivaliers sur ces enjeux majeurs.

Enfin, un des objectifs de Greenpeace reste la création d’un réseau de réserves marines qui couvre 40% de la surface de nos océans.

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A quelques jours des premiers départs en vacances, si vous partez en bord de mer, profitez-en pour aller à la rencontre de nos pêcheurs artisans, échanger avec eux, avant que ceux-ci ne représentent plus qu’un lointain souvenir…
N’hésitez pas à demander à votre poissonnier la provenance de ses poissons, à lui faire remarquer que telle ou telle espèce est surexploitée et ne devrait pas se retrouver sur son étal, ou encore à privilégier les prises provenant d’une pêche durable.
Nous devons nous mobiliser avant qu’il ne soit trop tard, pour que nos enfants et petit-enfants sachent encore ce qu’est un poisson.

NOUS COMPTONS SUR VOUS !

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Rencontrez les militants Greenpeace du groupe local de Paris :

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Samedi 6 juillet sur le marché de Dourdan (91) de 10 à 13h avec les militants du groupe local de la Vallée de Chevreuse

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Lundi 15 juillet pour une réunion d’information au public