2013 une année pour la transition énergétique et la protection du climat

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Le 4 décembre 2013

Alors que la crise climatique s’aggrave et face à l’immobilisme des politiques, Greenpeace s’est mobilisée sur plusieurs fronts. De la lutte contre le recours massif aux énergies fossiles et au nucléaire à la promotion des énergies renouvelables, sans oublier les actions pour la préservation de l’arctique, 2013 a été une année chargée.

La transition énergique : on vous le prouve

Le débat national sur la transition énergétique qui a eu lieu cette année a été source de déception. Pourtant, les voies vers une production et une consommation d’énergie durables existent. Greenpeace s’investit depuis près de dix ans dans l’élaboration d’un scénario de transition énergétique et a proposé cette année une version adaptée au contexte français. Contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire, elle a montré que la transition était possible, et dès maintenant. Avec le Projet E, chacun peut se rendre compte que le scénario de transition énergétique proposé par Greenpeace est techniquement réalisable et plus économique que la trajectoire de fourniture d’énergie conventionnelle. Il est donc temps d’abandonner les solutions du passé et d’engager la révolution énergétique qui passe par l’efficacité, la sobriété et l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables.

Le stand de greenpeace le 29 juin, Place de la République, pour expliquer les bénéfices de la transition énergétique.

Le nucléaire n’est pas un solution d’avenir

La grande chaîne humaine du 9 mars a été l’occasion de réaffirmer la détermination de Greenpeace à demander l’arrêt du nucléaire civil et militaire. Technologie à haut risque et très coûteuse, le nucléaire empêche de se tourner vers les solutions d’avenir. Pour tenir sa promesse de passer de 75 à 50% d’électricité d’origine nucléaire, François Hollande doit s’engager sur la fermeture de 20 réacteurs d’ici 2020. Greenpeace a publié un rapport qui révèle les 5 centrales nucléaires françaises à fermer en priorité : Fessenheim, Blayais, Bugey, Gravelines et Tricastin. Plusieurs actions ont été menées autour de ces « big V » pour informer sur leur état critique et demander leur fermeture.
Mais en France, pays le plus nucléarisé du monde, la résistance au changement est forte. Avec la campagne « Qui décide ? » Greenpeace a dévoilé en 4 petits films qui étaient les véritables décideurs du futur énergétique de la France. Face au puissant lobby du nucléaire, il est important que les citoyens se mobilisent pour faire pression et demander la transition énergétique.

Le stand de Greenpeace à Bercy le 9 mars en soutien aux Japonais 2 ans après Fukushima.

Le 10 juillet les militants du groupe local de Paris étaient présents devant des cinémas de Paris pour dénoncer la main-mise de certains groupes d'influence sur la politiquer énergétique de la France.

Le 7 juillet les militants du groupe local de Paris étaient présents devant des cinémas de Paris pour dénoncer la main-mise de certains groupes d’influence sur la politiquer énergétique de la France.

L’arctique un sanctuaire à protéger

En plus d’être un écosystème marin unique au monde, l’arctique joue un rôle essentiel de régulateur du climat grâce à l’action de la banquise, qui forme une couche de protection réfléchissante sur l’océan. A cause de notre consommation croissante d’énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre, les glaces fondent et l’arctique devient la proie des compagnie pétrolières. Pour empêcher l’exploitation de cette zone naturelle vulnérable, Greenpeace se bat pour demander sa sanctuarisation. La pétition lancée en Juin 2012 dépasse déjà les 4 millions de signatures. L’objectif est de peser le plus possible pour aller demander à l’ONU la création d’une zone naturelle préservée autour du pôle Nord. En abordant la première plate-forme pétrolière construite en arctique par la compagnie russe Gazprom, les activistes de Greenpeace ont voulu dénoncer la cupidité des industriels, prêts à brader l’avenir de la Terre pour augmenter leurs profits. La réaction violente de la Russie face à cette action pacifiste montre à quel point le sujet est sensible.