La COP21 se rapproche à grands pas, maintenons la pression sur les décideurs et montrons-leur que nous sommes déterminés pour un avenir durable et responsable. Et pour cela, nous ne sommes pas seuls. La coalition climat 21, que nous soutenons, organise une marche pour le climat samedi 28 novembre à 15h au départ de la place Bellecour. Venons nombreux pour exiger un accord à la hauteur du défi qui nous attend !
Ce défi, maintenir les conditions de vie propices à l’épanouissement des humains, est à la convergence de toutes nos campagnes :
Énergie : La combustion des énergies fossiles carbonées reste le principal vecteur d’émissions de gaz à effet de serre. Basculons dans le 21e siècle et passons progressivement aux énergies renouvelables, en suivant un scénario de transition qui créera de l’emploi local et accroîtra notre indépendance énergétique.
Forêts : Mettons un terme à la déforestation (légale ou non) qui émet directement du CO2 et limite notre capacité à en stocker et basculons vers une gestion durable des forêts à travers le monde.
Agriculture : C’est la première cause d’émissions de gaz à effet de serre ! L’élevage produit directement du méthane (bien plus impactant que le CO2) tout en encourageant la déforestation et nécessitant des transports importants de céréales. Les grandes cultures sont aujourd’hui très gourmandes en engrais et en pétrole. Il est urgent de sortir d’un modèle qui ne fait travailler que 3 % de la population en polluant les eaux et les sols.
Océans : Pourquoi risquer des marées noires géantes pour extraire un peu de pétrole de zones difficilement accessibles comme l’Arctique ? Investissons plutôt ces sommes dans les énergies de demain, qui peuvent encore considérablement gagner en rendement !
Nucléaire : Contrairement à ce que certains essaient de nous faire croire, le nucléaire n’est pas la solution au changement climatique. Rappelons que toutes les énergies, même si elles ne produisent pas de CO2, en émettent indirectement via la fabrication des infrastructures et l’extraction/transport des matières premières. Ainsi, ramené à l’ensemble de l’énergie produite, le nucléaire émet 66 gCO2/kWh, soit 7 fois plus que l’éolien et 8 fois moins que le gaz. Ce n’est donc pas une énergie « 0-carbone ». Au regard des risques, du stockage des déchets, de la dépendance à une matière première dont il ne reste des filons qu’à l’étranger, et des coûts de plus en plus élevés (EPR, démantèlement …), il est clair que l’avenir de l’énergie réside dans une production renouvelable variée et locale.
Ce message a été très bien reçu à Alternatiba Lyon où nous nous sommes présentés le 11 octobre dans une ambiance festive. Les 30 000 participants ont une nouvelle fois démontré que ces problématiques touchent réellement les citoyens et que personne ne peut se permettre d’être résigné.