Présidentielle 2022 : Jean-Luc Mélenchon porte des mesures ambitieuses pour l’écologie

Jeudi 10 février pendant l’émission “Elysée 2022” sur France 2, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur plusieurs propositions phares de son programme (publié à l’automne).

Bien que le sujet “écologie” soit arrivé très tard dans le débat, il a notamment réaffirmé sa volonté d’interdire les fermes usines et de sortir progressivement du nucléaire pour aller vers le 100% renouvelable.
Le programme du candidat insoumis contient par ailleurs d’autres mesures structurantes – dont certaines sont également portées par d’autres candidat-es à gauche de l’échiquier politique – comme l’ISF climatique, l’interdiction des publicités climaticides (Loi Evin climat), le refus des OGM ou encore la limitation du trafic aérien.


Alors que la France accueille actuellement le One Ocean Summit à Brest, le candidat de la France insoumise soutient également la demande de moratoire sur l’extraction minière en eau profonde, contrairement à Emmanuel Macron qui refuse de s’engager sur le sujet.

L’ensemble de ces mesures, associé à un souci de justice sociale et de redistribution des richesses, traduit une volonté de transformer le système économique et l’appareil productif pour éviter l’emballement de la crise climatique et remettre la France sur le rails de l’Accord de Paris.

Malheureusement, le climat n’a pas été assez priorisé dans cette émission alors que le sujet est une des préoccupations majeures des Français.es. Beaucoup trop de candidat.es font encore l’impasse sur le climat ou continuent de s’enfermer dans des fausses solutions ou des positions caricaturales. Nous nous félicitons que d’autres candidat.es portent une vision ambitieuse de l’écologie et proposent des alternatives crédibles et souhaitables à la fois pour le climat, l’environnement et la justice sociale” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

Le candidat Jen-Luc Mélenchon pourrait confirmer son ambition sur la question nucléaire en s’engageant, au-delà de la vision de long terme, pour un moratoire sur le chantier de l’EPR de Flamanville, afin d’obtenir une évaluation indépendante de la viabilité des réacteurs nucléaires EPR. De plus, si la question cruciale de l’impact environnemental des flux financiers est posée dans son programme, le sujet de l’interdiction des dividendes climaticides pourrait être encore précisé.