Selon la presse agricole, le projet de loi relatif aux OGM promis par Nicolas Sarkozy à l’issue du Grenelle de l’environnement a été transmis au Conseil d’Etat. Les associations de l’Alliance pour la Planète s’étonnent de l’opacité de ce processus et s’indignent de constater que ce soi-disant projet de loi ne prend absolument pas en compte les recommandations du Grenelle.
« Si le projet de loi a été transmis au Conseil d’Etat dans le plus grand secret, où sont donc passées les valeurs d’ouverture et de transparence qui devaient être un des effets majeurs du Grenelle ? D’autre part, les éléments du projet tels que décrits dans l’article de la presse agricole, ne garantissent à aucun moment le droit et la liberté de produire et de consommer sans OGM. Bien au contraire, ils légalisent la contamination génétique car le « sans OGM » ne signifie pas un tout petit peu d’OGM (-de 0,9%) mais zéro OGM » explique Arnaud Apoteker, chargé de campagne OGM à Greenpeace.
Par ailleurs, cet article fait état de la possibilité que le gouvernement décide de ne pas activer la clause de sauvegarde sur la culture du maïs génétiquement modifié MON810.
« Ce serait une trahison pure et simple. Jean Louis Borloo et la secrétaire d’état à l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet se sont engagés à plusieurs reprises à ce que cette clause de sauvegarde soit notifiée à la Commission européenne d’ici la fin de ce mois. Le délai est maintenant arrivé à terme. Si le gouvernement ne veut pas discréditer l’ensemble du processus Grenelle, il doit immédiatement mettre en place cette clause de sauvegarde » renchérit Guy Kastler, des Amis de la Terre.
Les associations de l’Alliance pour la planète demandent de toute urgence un rendez-vous avec Jean Louis Borloo afin de clarifier à la fois la loi sur les OGM et l’application de la clause de sauvegarde.
« Le flou actuel ne fait que profiter aux semenciers qui mettent tout en œuvre pour pouvoir semer le maïs MON810 en 2008 malgré l’opposition du public et les doutes de plus en plus nombreux sur son innocuité. Leur stratégie est de mettre tout le monde devant le fait accompli, ce qui est totalement intolérable » explique Chantal Jacquet du WWF/Good Planet.
Les associations exprimeront leurs inquiétudes lors du rassemblement organisé demain 1er décembre par le collectif anti-OGM d’Ile de France, salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris, de 15 H à 18 H.
roland STUDER
Trouvé par hasard dans un journal pro de la filière bois « Bois et Techniques, le mensuel technique des industries du bois », un article un peu surprenant. J’ai relevé notamment « L'analyse du contexte montre que les arbres génétiquement modifiés sont sujets à controverses, mais à un niveau moindre que celui que l'on constate pour les OGM en agriculture » On notera que l’article prend bien garde de noyer l’info dans des tournures permettant de tout et rien dire, surtout ne pas donner de précisions, tel semble etre la position « officielle » (pas de vagues). La bagarre sur les OGM a encore de beaux jours devant elle semble t-il. Si quelqu’un a des copains à la confédération paysanne ou ailleurs, faites suivre. Cordialement Roland STUDER, Les Charpentiers d'Uzès, www.charpentiers.fr Les arbres génétiquement modifiés se sont invités à l'assemblée générale de l'Institut forestier européen L'assemblée générale de l'Institut forestier européen (European Forest Institute, EFI), qui s'est tenue en septembre dernier,a diffusé une position relative aux recherches sur les arbres génétiquement modifiés (AGM). Ce sujet a été présenté par François Houllier en tant qu'ancien président du conseil d'administration de l'EFI et responsable à ce titre du processus ayant conduit à ladite position. Celle-ci concerne bien les recherches sur les arbres génétiquement modifiés et non l'utilisation, dans le cadre de la gestion forestière, de ceux-ci. Elle s'organise ainsi : • L'analyse du contexte montre que les arbres génétiquement modifiés sont sujets à controverses, mais à un niveau moindre que celui que l'on constate pour les OGM en agriculture ; en particulier,les arbres forestiers sont des organismes de grandes dimensions, à longue durée de vie et sans usage alimentaire. Plusieurs organisations forestières nationales ou internationales s'intéressent à cette question comme un cas particulier du développement des biotechnologies ou pour en étudier les impacts à différents horizons temporels. Les recherches se déroulent principalement (mais pas exclusivement) dans des enceintes confinées. Les arbres forestiers concernés auniveau européen sont les épicéas, pins,eucalyptus,peupliers, trembles, bouleaux. Aucune application commerciale n'a été développée pour le moment en Europe mais, selon la FAO, il en existe quelques unes dans le monde, par exemple en Chine(peupliers). • Le processus de réflexion organisé par l'EFI s'est déroulé sur la base d'une note sur les biotechnologies en forêt, publiée en 2005 (à télécharger sur le site del'EFI). Une discussion a été conduite durant l'assemblée générale de 2005 à Barcelone, où l'instauration d'un forum électronique de discussion a été suggérée. Cette idée a été mise en œuvre dès fin 2005 avec une participation limitée aux différents membres de l'EFI. En 2006, le Conseil scientifique en a discuté les résultats pour aboutir à une position validée par l'assemblée générale de 2007.
Manu
Comme quoi le fauchage reste de mise pour lutter face aux lobbys et à la mise en place d'une désinformation de plus en plus grande dans ce pays. Je ne m'attendais pas à ce qu'un gouvernement umpiste soit touche par l'écologie vu que son seul but c'est faire du pognon et augmenter leur imbécile croissance alors laissons pour cela la main aux grosses multinationnales, après tout si plus tard on s'aperçoit ( trop tard ) que ces ogm sont nuisibles pour la santé ça fera du taf pour les grands groupes pharmaceutiques ! Vive la pollution et les virus ............ Merci sarkosy :-(((