Réunis du 8 au 10 juillet en Italie, le G8 et les principaux pays émergents n’ont pas été à la hauteur de la crise climatique que nous traversons. Ils devaient préparer le sommet mondial sur le climat qui aura lieu en décembre à Copenhague. Ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
Certes, les pays les plus riches ont reconnu que la hausse de la température mondiale ne devait pas dépasser les 2°C. Certes, ils se sont fixés comme objectif de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici 2050. Mais ils refusent de se fixer des objectifs à plus court terme. Ils ne proposent aucune aide financière aux pays en développement pour les aider à faire face aux dérèglements climatiques.
En trois jours de réunion, la communauté internationale n’a fait que de tous petits pas. Il faut aller plus vite et plus loin.
Face à cet échec, Greenpeace propose trois documents qui montrent l’urgence à agir et avancent des solutions:
« Climat: vers le point de rupture » rassemble les dernières données scientifiques et montrent que les dérèglements climatiques arrivent plus tôt que prévu. Nous approchons beaucoup trop vite des points de basculement du système climatique.
« Conférence de Copenhague: les demandes de Greenpeace » rappelle nos exigences: une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre dans les pays industrialisés, une aide aux pays du Sud pour faire face aux dérèglements climatiques, la création d’un fonds contre la déforestation.
« Traité de Copenhague. Version 1.0 » est une proposition interassociative de traité qui reprend nos demandes et en détaille les modalités.
Le Sommet de Copenhague ne peut pas être un échec. Ce n’est pas en décembre qu’il faudra négocier. C’est maintenant.