Au Japon et en France, la sûreté d'abord !

Au Japon et en France, la sûreté d'abord !

Au Japon et en France, la sûreté d'abord !

6 ans jour pour jour après la catastrophe, on ne peut oublier ce que subit le peuple japonais depuis Fukushima, trompé par les entreprises et le gouvernement sur le contrôle de la sûreté dans le nucléaire.

Une idée de l’après Fukushima

Et les récentes révélations sur les anomalies et falsifications omises sciemment ou pas par l’industrie nucléaire française étaient justement de nature à rappeler, au-delà des frontières, que le nucléaire est une énergie dangereuse.

Danger renforcé par les falsifications sur les générateurs de vapeur déjà en fonctionnement et qui contraignent EDF, de manière encore modeste, à respecter certaines mesures de précaution prescrites par l’ASN lors des arrêts et redémarrage de tranche.

Et le danger n’est pas uniquement environnemental et humain, il est aussi en très forte augmentation de nature financière et c’est la raison pour laquelle Greenpeace dans plus de 20 villes de France a alerté ce samedi 11 sur le déni pratiqué par EDF et sur les moyens insuffisants dont il dispose pour assurer la sûreté de ses réacteurs.

Un rassemblement sous le soleil

Une dette de 75 milliards d’€, un programme Grand Carénage auto évalué à 51 milliards par EDF mais estimé à 110 milliards par la Cour des comptes, un investissement de 14 milliards pour les 2 EPR de Hinckley Point (raison de la démission du directeur financier d’EDF..) sans oublier le coût du démantèlement très discuté ou celui de la gestion des déchets radioactifs à vie longue à Bure estimé à 35 milliards par l’ANDRA, on peut légitimement se demander comment EDF pourra régler une addition aussi salée…alors que le parc nucléaire est vieillissant et affecté de nombreuses anomalies

Quand on falsifie un dossier…

Nous avons donc posé publiquement la question au pdg d’EDF Jean-Bernard Lévy « Arrêtez cette fuite en avant irresponsable dans le nucléaire »  au moyen de 400 flyers distribués au public nombreux en cet après-midi ensoleillé devant le Grand Théâtre de Bordeaux.

La vidéo c’est ici