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Rouen
Samedi matin 11 bénévoles du groupe local étaient mobilisés afin de dénoncer les fuites en avant des grands pétroliers et les milliards investis par ces derniers tant dans l’exploitation des pétroles « non conventionnels ».
Samedi matin 11 bénévoles du groupe local étaient mobilisés afin de dénoncer les fuites en avant des grands pétroliers et les milliards investis par ces derniers tant dans l’exploitation des pétroles « non conventionnels » (sables et schistes bitumineux, forages en eaux profondes) que dans leurs expéditions scientifiques en Arctique (ou des milliards de barils potentiellement exploitables attisent leur convoitise… Qu’importe les risques et les dangers que leur extraction des abysses ferait peser sur la biodiversité si fragile de cet écosystème si particulier !!).
Entre 11h et midi les militants se mettaient en scène, barbouillés de faux pétrole ; ici un Atlas et son fardeau, plus mal en point l’un que l’autre et tout autant « souillés » que cette femme couchée dans son transat et feuilletant son magazine. Là, deux plongeurs aussi sales que cette plage de circonstance qu’une bénévole en bottes et imperméable était occupée à nettoyer symboliquement… Triste hommage à nos amis de Louisiane, victime justement de cette guerre du « pétrole à tout prix» que se livrent BP et consorts !
Et ce matin, derrière nos figurants une banderole au message simple et clair : « Stop au pétrole à tout prix ! ». Durant une heure des tracts d’informations furent distribués aux passants et clients du marché (place du vieux marché justement) ; l’accueil fut des plus favorable et les regards étonnés pour ne pas dire médusés parfois. De nombreuses personnes ont pu sortir leur appareil photo à l’occasion de cette mobilisation particulière.
Greenpeace demande un moratoire immédiat sur les exploitations de pétrole off-shore en eaux profondes. Nous souhaitons que l’Arctique soit déclaré zone interdite aux pétroliers afin d’éviter l’accident qui surviendrait tôt ou tard (rappelons que si une marée noire devait survenir dans ce précieux écosystème nous serions dans l’incapacité la plus totale de la circonscrire et celle-ci s’étalerait sous la glace durant des années peut-être avant de disparaître !). Greenpeace dénonce également l’exploitation des schistes et des sables bitumineux tels que par exemple en Alberta ; l’exploitation de ces gisements non conventionnels est une catastrophe pour l’environnement et le climat !
Les nations de notre planète doivent investir massivement dans les économies d’énergies, la maîtrise de notre consommation, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Plus d’informations sur :
http://www.greenpeace.org/france/
et
http://www.greenpeace.org/france/campagnes/energie-et-climat/fiches-thematiques
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Contactez-nous par téléphone ou par courriel : antenne.rouen@greenpeace.fr – 06 32 60 40 94
