Le groupe local était mobilisé samedi 8 juillet dans les rues de Rou

Mobilisation contre le nucléaire

Le groupe local était mobilisé samedi 8 juillet dans les rues de Rouen pour dénoncer l’incompatibilité du nucléaire avec l’urgence climatique. Les militants Greenpeace ont sensibilisé les passants sur l’erreur stratégique que représente la relance du nucléaire, et sur la nécessité d’une sobriété énergétique, basée sur nos réels besoins. Un escargot géant aux couleurs du nucléaire a été transporté dans la ville pour illustrer la lenteur du déploiement de cette énergie.

Pour respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C nous devons mettre un terme aux énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre. Cependant toutes les énergies bas carbone ne se valent pas. Dans les scénarios du GIEC, le rôle du nucléaire décline au profit du solaire et de l’éolien. Nous devons agir immédiatement!

La relance du nucléaire est trop lente à déployer. En moyenne il s’écoule 10 à 19 ans entre la décision de construction d’une centrale nucléaire et sa mise en service. De plus, deux chantiers sur trois accusent du retard: l’EPR a déjà 10 ans de retard et n’est toujours pas terminé, les problèmes et les surcoûts s’accumulent. L’EPR2 ne sera pas en service avant 10 ans au minimum. Nous ne pouvons plus attendre !
L’urgence est maintenant pas dans 10 ans !

Le nucléaire est une diversion dangereuse car par sa lenteur car tous les investissements vers l’énergie nucléaire, trop lente et inadaptée, ne vont pas vers des solutions efficaces immédiatement comme les énergies renouvelables, le développement du cyclable et du ferroviaire, la rénovation des logements …
Les investissements dans les énergies renouvelables sont un choix politique, il est urgent que le gouvernement fasse les bons choix.

Le nucléaire accapare les ressources en eau froide prélevées dans la mer ou dans les rivières aux abords des installations. Le refroidissement des centrales nucléaires est le 1e poste de prélèvement et le 3e poste de consommation d’eau douce en France, derrière l’agriculture et l’eau potable. Ce n’est pas acceptable dans un contexte de crise climatique et de conflits autour de l’usage de l’eau. De plus, les rejets d’eau chaude perturbent les écosystèmes aux abords des installations.

Nous devons choisir de vivre demain dans un monde basé sur la sobriété et l’efficacité énergétique, à travers une production basée sur les énergies renouvelables, dont les délais de mise en oeuvre sont cohérents face aux enjeux climatiques.

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