Ce week-end, ce sont 450 militant-e-s de six pays qui se sont mobilisé-e-s pour

Climat - Océans

Récif de l’Amazone : marée humaine contre marée noire

Ce week-end, ce sont 450 militant-e-s de six pays qui se sont mobilisé-e-s pour dénoncer les risques liés aux projets de forage de Total près du Récif de l’Amazone.

Les éléments à charge contre les projets de Total au large du Brésil s’accumulent. Et la mobilisation citoyenne prend de l’ampleur.

De Paris à Istanbul, de Rio de Janeiro à Kuala Lumpur, d’Amsterdam au Luxembourg, des dizaines de villes dans le monde ont été témoins de la mobilisation des militants de Greenpeace pour défendre le Récif de l’Amazone.

Une étude d’impacts environnementale lacunaire

Dans le cadre du processus d’acquisition des licences environnementales permettant à Total d’effectuer des forages exploratoires au large du Brésil, le pétrolier français a dû soumettre une étude d’impacts environnemental à l’agence environnementale brésilienne.

Après analyse de nombreux experts indépendants commissionnés par Greenpeace, il se trouve que l’étude fournie par Total présente de nombreuses imprécisions et lacunes, résultat d’un manque de rigueur dans la méthode utilisée.

Lire l’article : Récif de l’Amazone : mauvais calcul pour Total

Une mobilisation qui prend de l’ampleur

Face à ces inexactitudes et aux risques que cela présente, la mobilisation de la société civile se fait de plus en plus grande.

En France, 300 militants de Greenpeace et ANV – COP21 ont transformé une vingtaine de stations – service Total en récif corallien souillé par une marée noire. Nous leur avons bien sur laisser le soin de détacher tous les éléments constituants la reproduction du récif. C’est tellement plus simple que de nettoyer une marée noire…

Au Brésil, les militants étaient présents dans 10 villes à travers le pays pour montrer leur opposition aux projets de Total près du Récif de l’Amazone : Rio de Janeiro, São Paulo, Porto Alegre, Manaus…

La mobilisation citoyenne s’est même répandue jusqu’en Malaisie, à Kuala Lumpur…

Crédit : Greenpeace

… ainsi qu’à Istanbul, où les volontaires se sont rendus dans une des rues les plus fréquentées de la capitale turque pour informer les citoyens des menaces qui pèsent sur le Récif de l’Amazone.

Aux Pays – Bas, des centaines d’autocollants représentant la faune et la flore qui peuplent le Récif de l’Amazone ont été apposés dans les stations – service Total.

Crédit : Greenpeace

Lorsque nous avons démarré cette campagne, en janvier dernier, la mobilisation était principalement localisée en France et au Brésil. Aujourd’hui, vous êtes plus d’un million à avoir signé la pétition pour demander à Total et BP d’abandonner leurs projets à proximité du Récif de l’Amazone, et des voix citoyennes des quatre coins du globe se font entendre pour dénoncer les risques que Total fait peser sur cet écosystème unique.