Suite à son escale à La Rochelle en février dernier, pour une large sensibilisation du public invité à visiter son navire, l’Esperanza part en expédition au printemps 2018.
Greenpeace demande à Total de stopper son projet d’exploration pétrolière
Toute la journée, les groupes locaux de Greenpeace ont dénoncé les risques que la majore française du pétrole Total fait peser sur le récif de l’Amazone et le climat, mais aussi sur les populations brésiliennes et françaises en Guyane.
En rappelant les projets irresponsables de Total, comme celui du forage à proximité du Récif de l’Amazone, Greenpeace et ANV-COP21 dénoncent le greenwashing* du pétrolier.
Les conséquences de fuites et de marées noires sur les mangroves et les animaux marins de la région (dauphins, lamantins, tortues vertes, loutres de rivière qui sont des espèces protégées) pourraient être en effet désastreuses.
Cette période de mobilisation est cruciale puisque Total déposera une cinquième et ultime version de son étude d’impact fin septembre. La décision sera prise avant la fin de l’année 2018.
Son projet se maintient dans une logique d’exploitation d’énergie fossile à tout prix, qui participe au dérèglement climatique dont nous avons encore vu l’ampleur cet été .
L’heure est à la science, pas à l’exploration pétrolière.
Les scientifiques estiment qu’on ne connaît que 5% du Récif de l’Amazone.
Permettre à Total de forer près du Récif de l’Amazone est une absurdité lorsque l’on sait que la France et le Brésil se sont engagés en tant que signataires de l’accord de Paris à limiter le réchauffement climatique en-dessous de 1,5 à 2°C.
Plus de 2 millions de personnes ont signé la pétition pour la protection du Récif de l’Amazone.
N’oublions jamais que l’océan est le 1er poumon de la planète.
*écoblanchiment : procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation dans le but de se donner une image écologique responsable.