Hévéa et caoutchouc

Forêts

La culture de l’hévéa, permettant de produire le caoutchouc naturel est en plein essor, notamment en Afrique. La production de caoutchouc naturel menace très directement les forêts tropicales, spécialement en Afrique, dans la bassin du Congo, et en Asie du Sud-Est (Indonésie et Malaisie). Après le secteur de l'huile de palme, le secteur du caoutchouc naturel commence à s'engager lui aussi vers des pratiques zéro déforestation.

La culture de l’hévéa, qui permet de produire le caoutchouc naturel, est en plein essor notamment en Afrique. Le secteur des pneumatiques représente le principal débouché de l’industrie du caoutchouc (environ 70 %) . Et les cinq plus gros pneumaticiens se partagent à eux seuls environ 80 % de ce volume.

Or aujourd’hui, la production de caoutchouc naturel menace très directement les forêts tropicales, spécialement en Afrique, dans la bassin du Congo, et en Asie du Sud-Est (Indonésie et Malaisie). La culture de l’hévéa permettant de produire le caoutchouc naturel est également un facteur important de déforestation. De récentes études suggèrent que 4,3 à 8,5 millions d’hectares de nouvelles plantations seraient nécessaires pour faire face à la demande en caoutchouc naturel d’ici 2024, et que l’impact de ces monocultures sur les forêts serait comparable à celui du palmier à huile. Compte-tenu de son impact important sur les forêts, le secteur du caoutchouc naturel doit, à l’instar de celui de l’huile de palme, s’engager sur la voie de pratiques zéro déforestation.

Dans le sillage du secteur de l’huile de palme, le secteur du caoutchouc naturel commence à s’engager lui aussi vers des pratiques zéro déforestation : après le planteur Barito Pacific, Michelin a en effet publié une politique zéro déforestation en 2016.