Franck, Brigitte, Lucy, vous, nous : nous sommes tous « Petrol addict » !

Climat

Paris, le 19 janvier 2011 – Franck est VRP, il est stressé, complètement accro et en colère. Il voudrait arrêter mais ne sait pas comment faire. Il fait partie des « Petrol addict » et témoigne, avec Brigitte ou Lucy, dans une série de vidéos décalées et décapantes publiées aujourd’hui sur le site de cette « communauté virtuelle » : www.vivement-la-desintox.com lancé aujourd’hui par Greenpeace.

Zone de Texte: Les « Petrol addict » sont monsieur et madame Tout-le-monde. Qu’on le veuille ou non, le pétrole fait partie de notre quotidien. On sait que c’est mal d’en consommer, mais on ne nous laisse pas d’autre choix… Contre le fatalisme qui l’emporte souvent quand on s’interroge sur le « comment sortir du pétrole », Greenpeace propose une cure de désintoxication jubilatoire à tous ceux qui veulent en savoir plus sur leur addiction et veulent crier haut et fort qu’ils en ont assez !

Une grande cure de « désintoxication » s’impose

« Les citoyens sont complètement démunis face à cette dépendance de nos sociétés au pétrole dont tout le monde connait les conséquences environnementales. Les pétroliers entretiennent cette dépendance. Aux accusations multiples dont ils sont l’objet, ils répondent toujours par l’argument cynique et imparable : « nous ne faisons que répondre à la demande ». Ils se dédouanent de toute responsabilité, et les responsables politiques laissent faire au lieu d’impulser un changement radical et inéluctable », poursuit Anne Valette.

Planète sous haute dépendance : les projets toujours plus fous des pétroliers

La crise climatique et la diminution des réserves classiques (dites « conventionnelles ») devraient nous pousser à sortir du pétrole. Mais aujourd’hui, les compagnies pétrolières vont chercher un or noir toujours plus profond, plus difficile à extraire et toujours plus cher : c’est le pétrole dit « non conventionnel », de plus en plus dangereux pour l’homme et l’environnement.

De dangereux projets de prospection, voire d’exploitation, sont en cours un peu partout dans le monde : sables bitumineux au Canada et schistes bitumineux en France nécessitant une quantité faramineuse d’eau et d’énergie rien que pour l’exploitation, offshore profond en Arctique et en Méditerranée avec des risques accrues de marées noires qui seront toujours plus difficiles à maîtriser… À l’image de la marée noire qui a ravagé le golfe du Mexique, provoquant l’une des pires catastrophes écologiques de l’histoire des Etats-Unis.

Découvrez certains de ces projets et les compagnies qui les mènent sur la carte du monde accessible sur www.vivement-la-desintox.com

Urgence vitale, sevrage obligatoire

De l’extraction à la consommation, le pétrole – conventionnel ou non – est une source d’énergie hautement émettrice en CO2. Si l’on veut limiter la crise climatique et éviter ses pires conséquences, nous devons sortir du pétrole et cesser cette fuite en avant, qui nous poussent à en consommer jusqu’à la dernière goutte…

« Les gouvernements du monde doivent choisir entre la recherche de pétrole à tout prix, symbole d’une véritable fuite en avant, et le développement massif des économies d’énergie et des filières renouvelables. Il est du devoir des États de s’atteler à cette tâche titanesque, qui consiste à penser et organiser dès aujourd’hui notre nécessaire sortie du pétrole », conclut Anne Valette.