Tout est lié
L’année qui vient de s’écouler nous a aussi montré que toutes ces crises sont connectées : la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité favorise le développement de maladies infectieuses d’origine animale ; les personnes les plus démunies sont les plus touchées par le coronavirus ; tandis que de nombreuses personnes perdent leur emploi, une poignée de multinationales et de riches actionnaires prospèrent sur le dos de la crise sanitaire…
Ainsi, nous avons acquis la certitude que nous ne parviendrons pas à protéger notre planète sans combattre les inégalités et la loi du profit qui maintiennent en vie ce système défaillant et contribuent à désunir notre société. La défense de l’environnement est indissociable des luttes pour le respect et l’égalité des droits. Nous ne pouvons pas nous contenter de dénoncer les symptômes de la dégradation environnementale : nous devons nous attaquer à leurs causes profondes et au système qui les perpétue. Tous les grands défis de notre époque sont intimement liés – tout comme les îlots de pouvoir qui en sont à l’origine et les mentalités qui s’en accommodent. C’est pourquoi il est nécessaire de les transformer conjointement.
« Faire corps » ?
En 2021, Greenpeace veillera à renforcer les points de convergence avec ses allié·es, à continuer de proposer des solutions qui répondent aux enjeux environnementaux, à faire corps avec ceux et celles qui se démènent pour un monde meilleur. « Faire corps », ça signifie être uni·es, solidaires, ne faire qu’un, comme lorsque nos activistes et militant·es sont engagé·es dans une confrontation directe et non-violente : ils et elles font collectivement rempart de leurs corps, d’un seul tenant, redoublant ensemble de force et de détermination physique et mentale. C’est là qu’est l’espoir et, comme le montre la rétrospective photos ci-dessous, l’année 2020 n’en a pas manqué.
Choisissons de garder en tête ces beaux moments de solidarité, de détermination et d’espoir, et faisons le vœu de les voir essaimer en 2021 pour obtenir des avancées sociales et environnementales !
Les activistes de Greenpeace France escaladent la plus haute grue d’Europe, sur le chantier de Notre-Dame, pour alerter le gouvernement sur l’urgence climatique.
Juillet 2020, © Greenpeace

Manifestations dans le cadre du mouvement Black Lives Matter à Portland, aux États-Unis.
Juillet 2020, © John Rudoff/Greenpeace
Une cinquantaine d’activistes simulent le démantèlement de la centrale nucléaire du Tricastin pour demander sa fermeture.
Février 2020, © Andrea Mantovani/Greenpeace

Suite à l’explosion dans le port de Beyrouth, les bénévoles de Greenpeace Liban s’organisent pour venir en aide à la population.
Août 2020, © Ramzi Haidar/Dar al Musaawir/Greenpeace
Les militants et militantes dénoncent l’inaction du gouvernement face aux feux qui ravagent la forêt amazonienne. Des bénévoles de Greenpeace Brésil distribuent du matériel médical d’urgence dans des territoires autochtones reculés, particulièrement affectés par le coronavirus. Manifestation de Greenpeace Afrique contre la pollution de l’air à Douala, au Cameroun. L’équipage de l’Arctic Sunrise en mission scientifique en Antarctique. Les activistes de Greenpeace Espagne escaladent une réplique de la tour Eiffel, près de Madrid, pour dénoncer les fausses promesses de l’accord de Paris sur le climat. Dans les rues de la très polluée Mexico, les activistes réclament des pistes cyclables. Marche pour la Journée internationale des droits des femmes, à Santiago du Chili. Dans la foule, saurez-vous repérer la baleine en matériaux 100% recyclés confectionnée par les bénévoles de Greenpeace Chili ? L’Esperanza en mer du du Nord pour dénoncer l’exploitation pétrolière offshore du géant Shell. Greenpeace en action dans les airs pour demander l’abandon du projet de construction d’îles artificielles au large de Lantau, à Hong Kong.
Août 2020, © Emeric Fohlen/Greenpeace
Juillet 2020, © Valentina Ricardo/Greenpeace
Février 2020, © Greenpeace
Février 2020, © Abbie Trayler-Smith/Greenpeace
Décembre 2020, © Pedro Armestre/Greenpeace
Novembre 2020, © Greenpeace / Carlos Tellez
Mars 2020, © Israel Ronin/Greenpeace
Août 2020, © Marten van Dijl/Greenpeace
Septembre 2020, © Vincent Chan/Greenpeace Septembre 2020
Le Louet Maryvonne
Bonjour et Bonne Année 2021 ! Je ne comprends pas pourquoi "on", ...vous ne parlez pas du problème de la METHANISATION. On a l'impression que ce n'est pas un sujet important. Et pourtant... les méfaits sont multiples et graves : industrialisations des campagnes, pollutions multiples (sols, air, eaux...), détournement de la fonction nourricière de la terre, accroissement des élevages et cultures intensifs,... pour produire un gaz soi-disant "vert", le Méthane !...Aussi : problèmes de circulation sur les petites routes de campagnes, dévalorisation des maisons riveraines et, bien sûr, pollution permanente de la vie des riverains. Et tout cela aux frais du contribuable, puisque ces projets sont financés en grande partie par l'état. Le sujet est attractif financièrement pour les agriculteurs dont la vie n'est pas toujours facile, on le comprend, mais faut-il laisser ces installations se multiplier ? 200 en Bretagne actuellement, ou en passe d'être terminées, 1000 prévues pour 2040 !... pour la seule Bretagne, et ailleurs ? Il y en a partout, en France, en Allemagne, en Espagne... Comme je l'ai dit plus haut, le projet est "juteux". Alors... je ne comprends pas cette non-réaction. Je suis bien placée pour connaître la question : il y a un de ces projets en cours près de chez moi (à 150 m de ma maison), dans une campagne paisible, verte, qui va devenir , bientôt un enfer. Je lutte comme je peux, avec un autre voisin, mais, il faut bien le dire : la partie est perdue d'avance : EDF a déjà fait installer un très gros transformateur, alors qu'il y a une action judiciaire en cours et que toute construction devrait être interdite pendant cette période. Ils sont donc sûrs de l'issue de la procédure. Encore une fois : je vous demande d'agir ou de m'expliquer pourquoi votre inaction. La pollution de la terre, la disparition de la bio-diversité, le changement climatique, prennent de multiples aspects, la METHANISATION en fait partie. Merci de me répondre. Maryvonne le Louet
le goff paul
Habitant au bord de la mer je peux observer sa pollution de près mais notre action est impuissante à la limiter .
leroux jean michel
Merçi pourvos actions à travers la planète mais il reste encore des choses à faire . Vous avez encore l 'occasion de le montrer en interdisant la pêche électrique pour sauver les petits artisans pêcheur qui sont pris à la gorge fasse aux gros armements industriels qui pillent la mer du nord ainsi que la manche s'il vous plait aider les avant qu 'ils ne soit trop tard