Alors même que François Hollande semble avoir du mal à mettre en oeuvre son engagement de réduction de 75 à 50% de la part d’électricité nucléaire en 2025, nous avons profité de ce long week-end pascal pour faire sonner les cloches qui mènent de Fessenheim à Blaye. Un panneau d’entrée dans la nuit Dans la matinée, des panneaux encore en place Greenpeace et Tchernoblaye Les médias étaient là pour l’inauguration Quand la presse vient aux nouvelles
Fessenheim où les activistes de Greenpeace ont projeté jeudi sur le mur de la centrale la phrase « Pourquoi moi seulement ? » pour annoncer la publication du rapport où au terme d’une analyse prenant en compte le niveau de sûreté, les risques d’agressions externes naturelles ou non naturelles et les conséquences d’un accident, Greenpeace établissait qu’outre Fessenheim devaient être fermées en priorité Gravelines, Bugey, Tricastin et le Blayais.
La suite se déroula donc pour nous autour et sur le site du Blayais entre la nuit du vendredi et la matinée du samedi de Pâques pour symboliquement tirer un trait d’union avec nos amis alsaciens.
Le premier épisode consista à rebaptiser du nom de Fessenheim 21 communes autour de la centrale de Braud à l’aide de panonceaux en carton permettant de recouvrir les panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération que nous avons rencontré sur notre chemin nocturne et un peu humide mais pas trop…
Equipée tout à fait sympathique à travers la campagne de la haute Gironde qui nous permit de prendre conscience du manque de règles concernant la hauteur, les dimensions et le système de fixation des panneaux d’agglomération que nous avons bien pris soin de recouvrir avec prudence et douceur.
Quelques courts instants de sommeil et nous avons embrayé sur l’épisode final et très public celui-là pour procéder dans le droit fil des opérations nocturnes à l’inauguration de la nouvelle centrale du Blayais désormais dénommée centrale de Fessenheim.
Accueillis aimablement par la responsable du service communication de la centrale, nous étions par ailleurs soutenus pour l’occasion par nos habituels partenaires dans le domaine du nucléaire à savoir les militants de Tchernoblaye.
Nous n’étions pas venus les mains vides puisque nous avons pu distribuer aux médias présents divers documents dont une fiche complète sur la situation de la centrale analysée au regard des trois critères précisés plus haut à savoir le niveau de sûreté, les risques d’agressions externes naturelles ou non naturelles et les conséquences d’un accident notamment en matière d’impacts socio-économiques.
Après le dévoilement d’un panneau en bois comportant la nouvelle dénomination de la centrale, la suite fut consacrée à donner aux journalistes de plus amples explications sur le choix des critères d’analyse retenus par Greenpeace et sur les particularités de notre centrale girondine.
Pour Greenpace, nous entamons ainsi un processus pour aider François Hollande à trouver le chemin, à partir de ces 5 centrales, pour respecter son engagement de réduction de 75 à 50% d’électricité d’origine nucléaire d’ici 2025 et nous pensons que notre scénario de Transition énergétique rendu public en février dernier devrait l’y aider.
