Antarctique : un peu de répit pour les krills

Des activistes de Greenpeace ont effectué une projection sur un glacier, près de la station de recherche Capitán Arturo Prat, durant l’expédition en Antarctique de janvier 2018.

Ces industriels, tous membres de l’ARK (Association of Responsible Krill), représentent 85 % de la pêche au krill dans l’océan Antarctique. Parmi eux se trouve la plus grande entreprise de pêche au krill du monde : Aker Biomarine. C’est donc quasiment toute l’industrie de la pêche au krill qui s’est engagée à ne plus pêcher autour de la péninsule Antarctique. En effet, cet engagement implique l’arrêt volontaire de cette pêche à l’intérieur de larges zones, notamment des “zones tampons” autour des colonies reproductives des manchots. C’est une avancée historique pour la préservation de la biodiversité marine de la région, le krill étant au centre de l’écosystème de l’Antarctique, nourrissant manchots, baleines, phoques etc. Les dernières entreprises de pêche au krill qui n’ont pour l’instant pris aucun engagement doivent impérativement rejoindre le mouvement. D’autant plus que d’autres flottes de pêche industrielle restent des menaces et continuent de s’opposer à toutes les volontés de création d’une réserve marine.

En quelques mois, la mobilisation de 1,7 million de personnes à travers le monde a donc commencé à porter ses fruits en parvenant à influencer une des industries les plus puissantes travaillant dans l’océan Antarctique.

En ce moment-même, à Cambridge, sont réunis des scientifiques et des responsables politiques. Leur mission sera de faire une proposition précise et ambitieuse pour la création de la plus grande réserve marine du monde en mer de Weddell.

A Cambridge, des milliers de messages pour la protection de l’Antarctique sont parvenus aux scientifiques et aux responsables politiques et ont été projetés dans un dôme installé pour l’événement.

Ils seront ensuite chargés de faire une recommandation à leur gouvernement respectif en amont de la réunion de la CCAMLR (Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique). L’acteur Javier Bardem, qui nous soutient depuis le début sur cette campagne, est également sur place. Vous avez été plusieurs milliers à envoyer un message aux délégués réunis pour leur demander de faire preuve d’audace et de courage politique. Merci à toutes et tous !

L’acteur Javier Bardem est présent à Cambridge, aux côtés de Greenpeace, pour soutenir une proposition ambitieuse pour la création d’une réserve marine dans l’océan Antarctique.

Vous souhaitez rejoindre le mouvement pour la préservation de l’océan Antarctique ? Signez la pétition :

 

Voir aussi : en réalité virtuelle, l’Antarctique comme vous ne l’avez jamais vu.