Nos activistes ont déversé près d’une tonne d’algues vertes devant la préfecture du Finistère à Quimper pour dénoncer la responsabilité de l’État face à leur prolifération sur le littoral breton. Une pollution directement due à l’élevage industriel et à l’essor des fermes-usines sur ce territoire. Nous réclamons un moratoire sur la construction et l’agrandissement de ces méga-exploitations d’élevage.

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Algues vertes : retour à l’envoyeur !

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Nos activistes ont déversé près d’une tonne d’algues vertes devant la préfecture du Finistère à Quimper pour dénoncer la responsabilité de l’État face à leur prolifération sur le littoral breton. Une pollution directement due à l’élevage industriel et à l’essor des fermes-usines sur ce territoire. Nous réclamons un moratoire sur la construction et l’agrandissement de ces méga-exploitations d’élevage.

Ce lundi 10 juillet, à 7h, une quinzaine de nos activistes ont déversé des algues vertes et déroulé plusieurs banderoles devant l’entrée principale de la préfecture de Quimper et à l’arrière du bâtiment. Parmi les messages diffusés : « Fermes-usines : ni ici, ni ailleurs », en référence aux 3010 fermes-usines situées sur le territoire français, dont près d’une sur deux est localisée en Bretagne.

Nous avons également accroché des photographies de fermes-usines aux grilles de la préfecture pour montrer la réalité de l’industrialisation de l’élevage.

Par cette action, nous pointons la responsabilité directe de l’Etat dans la prolifération des algues vertes et l’essor des fermes-usines. Car ce sont les préfectures qui délivrent les autorisations pour les installations classées pour la protection de l’environnement d’élevage soumises au plus haut régime de classification.

Pour transformer notre modèle d’élevage, vous pouvez agir dès à présent avec nous en signant notre pétition.

Ensemble, nous pouvons lutter contre l’élevage industriel en France !