Les réponses d’Anabella, directrice du programme de Greenpeace International !

Anabella Rosemberg, Directrice du programme de Greenpeace International, répond aux questions les plus fréquemment posées par nos sympathisant·es et adhérent·es.

Comment puis-je me mobiliser, à ma mesure, pour soutenir votre action ?

Quel que soit votre âge ou votre temps disponible, vous pouvez trouver un mode d’engagement qui vous convient et vous investir aux côtés de Greenpeace pour protéger la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique.

Vous avez seulement quelques minutes ?
Vous pouvez signer une pétition, pour nous permettre de porter votre voix aux côtés de milliers d’autres et peser dans la balance, ou bien contribuer à notre indépendance, en soutenant nos actions par un don.

Vous souhaitez affûter vos connaissances ?
Vous pouvez consulter nos rapports d’experts ou, plus accessibles, nos notes de décryptage et livres blancs.

Vous avez un peu plus de temps libre ?
Vous pouvez militer en ligne, derrière votre écran, ou dans votre ville en rejoignant un groupe local de Greenpeace.

Vous voulez agir au quotidien ?
Bien que les entreprises et les États aient la plus grande part de responsabilité pour lutter contre les changements climatiques, les actions individuelles comptent également. En changeant les comportements du quotidien et en adoptant des modes de vie plus responsables et respectueux de la planète, nous pouvons aussi faire notre part en tant que citoyennes et citoyens.

En savoir plus :

  • Nos rapports d’experts, décryptages et livres blancs sont disponibles ici.
  • Toutes les informations sur le militantisme en ligne se trouvent ici.
  • Pour rejoindre un groupe local près de chez soi, c’est ici.
  • Découvrez tous les moyens d’agir aux côtés de Greenpeace ici.
  • Pour faire un don à Greenpeace, rendez-vous ici.

Comment votre association est-elle financée ?

Greenpeace est une association exclusivement financée par les dons de particuliers et ne reçoit aucune subvention publique et aucun don d’entreprise. Cette indépendance est l’une des valeurs fondamentales de l’association depuis sa création. C'est une règle intangible que respectent tous les bureaux de Greenpeace depuis plus de 50 ans, qui garantit notre liberté de parole et d’action et nous permet de cibler et dénoncer les atteintes à l’environnement, sans entrave et sans aucun risque de conflits d’intérêt. Un fonds international de solidarité permet aux bureaux de Greenpeace les plus solides financièrement de reverser une partie de leurs ressources aux bureaux qui en ont le plus besoin et qui font face à des défis particulièrement complexes à relever dans d’autres régions du monde. En France, ce sont 239 000 adhérent·es qui garantissent nos ressources. Vous pouvez, vous aussi, contribuer à l’indépendance de Greenpeace en faisant un don.

En savoir plus :

  • Plus d’informations sur notre transparence financière sont disponibles ici.
  • Les rapports annuels de Greenpeace international sont disponibles ici.
  • Le dernier rapport financier de Greenpeace France est disponible ici.

Pourquoi Greenpeace France ne fait pas campagne sur le plastique ?

Les champs de l’urgence climatique et de la protection de la biodiversité sont vastes, et Greenpeace France ne peut pas travailler sur tous les sujets. Parce que ces enjeux environnementaux dépassent nos frontières, nous avons décidé au sein du réseau international de Greenpeace de nous répartir les campagnes afin d’être sur tous les fronts et de lutter contre les menaces qui pèsent sur les forêts, les océans, le climat et le monde vivant. Sur le plastique spécifiquement, c’est la mobilisation et le travail d’autres bureaux de Greenpeace (notamment en Grande-Bretagne, en Asie du Sud-Est, en Afrique et en Océanie) qui ont contribué à l’adoption en mars dernier, par les États membres des Nations unies, d’une résolution visant à élaborer d’ici 2024 un accord juri­dique international contraignant pour mettre fin à la pollution plas­tique. Portant sur le cycle de vie complet du plastique, de la source à la mer, cet accord constituera « le plus important sur l’environnement depuis l’accord de Paris sur le climat », selon Inger Andersen, directrice du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Une première étape décisive pour Greenpeace et l’ensemble des orga­nisations qui œuvrent sans relâche auprès des responsables politiques pour lutter contre cette pollution.

Où sont implantés vos bureaux à travers le monde ?

Pour répondre aux enjeux environnementaux planétaires, Greenpeace s’est déployée au cours des cinquante dernières années sur tous les continents, sur les mers et les océans grâce à sa flotte de trois bateaux, et est présente dans 55 pays dans le monde. Vous trouverez la liste de tous les bureaux de Greenpeace ici.

Je comprends l'intérêt de préserver en priorité les forêts primaires, mais comment agir pour protéger aussi les forêts de notre territoire ?

Greenpeace France dispose de moyens humains et économiques qui la contraignent à faire des choix. Nous avons conscience qu’il y a beaucoup à faire et à dire sur le sujet des forêts françaises. Mais les forêts primaires, et notamment les forêts tropicales, ont une telle importance dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité que nous avons choisi de prioriser dans notre travail sur la déforestation la lutte visant à préserver ces forêts.

L’Amazonie compte par exemple 16 000 espèces d’arbres, et c’est également un allié incontournable pour l’équilibre climatique puisqu’elle stocke 450 milliards de tonnes de carbone. Greenpeace France soutient cependant les initiatives locales, via ses groupes locaux, qui permettent de remporter d’importantes victoires. Ce fut le cas récemment avec l’abandon de la méga-scierie du groupe italien Florian, à l’orée de la forêt des Pyrénées. En effet, après plus de deux ans de mobilisation, le collectif « Touche pas à ma forêt – Pyrénées », dont fait partie notre groupe de Toulouse, a réussi à faire abandonner ce projet qui aurait exploité plus de 250 000 m3 de bois de hêtres par an, avec d’importants dégâts pour le massif forestier et sa biodiversité. Si vous souhaitez plus d’informations sur les groupes locaux de Greenpeace, c’est par ici.

Enfin, vous avez également la possibilité de créer vos pétitions sur la première plateforme de campagnes citoyennes, 100% dédiée à l’écologie : GreenVoice. Cette plateforme vous permet de devenir des acteurs et actrices du changement au plus proche de vos préoccupations et d’enjeux locaux.