En cette fin du mois de janvier, les membres du groupe local se sont retrouvés dans les rues de Versailles pour sensibiliser le public à l’impact carbone de l’aviation, et en particulier à l’aberration climatique que constituent les vols courts.
En effet, si la crise de la Covid-19 a provisoirement modifié nos habitudes et nos modes de vie, l’après-crise porte en elle le risque de repartir de plus belle dans les excès: c’est le fameux retour à l’anormal. Il est temps, au contraire, de profiter de cette période d’interrogations pour mener à bien les changements nécessaires. Nous devons en particulier réformer le secteur aérien en direction d’un modèle plus adapté aux contraintes environnementales et climatiques. Dans ce secteur, la réduction du trafic intérieur en faveur d’autres modes de transport est une nécessité, mais sa réalisation pratique dépend exclusivement d’une volonté politique qui fait pour le moment complètement défaut.
Cette réduction des vols intérieurs est d’autant plus nécessaire que les alternatives existent déjà. Nous devons repenser nos modes de déplacement, réduire le trafic aérien, interdire les extensions d’aéroports, accompagner les salariés de l’aéronautique et relancer le ferroviaire. Il importe également de dire stop aux tentatives permanentes du lobby de l’aéronautique de minimiser son impact carbone et de verdir son image à l’aide de fausses solutions, en particulier celle du mythe de l’avion vert.
