Suite au rejet de la CITES, Greenpeance informe les citoyens de Poitiers

Jeudi 18 mars, dans la soirée, le groupe local s’est installé à la sortie de l’îlot des Cordeliers, rue du marché Notre Dame. Pendant quelques heures, ses membres ont distribués les guides des espèces vendues en supermarchés édités par Greenpeace France. Ce fût également l’occasion de présenter aux citoyens la pétition demandant 40% de réserves marines.

Greenpeace condamne l’échec des gouvernements présents à la Cites, qui viennent de rejeter l’interdiction du commerce international du thon rouge. Cette conférence était une chance historique de sauver l’espèce, menacée d’extinction. Aucune mesure de protection n’a été prise pour la sauvegarde de l’espèce. Faire passer les intérêts à court terme de quelques états qui pratiquent un lobbying très actif, tels que le Japon, avant la réservation d’une espèce menacée, cruciale pour l’équilibre de l’écosystème méditerranéen est tout simplement inacceptable.

L’espoir qui reste pour le thon rouge, c’est l’Iccat, organisation qui gère la pêche au thon, qui se tiendra en novembre, à Paris. C’est là que les gouvernements pourraient, enfin, décider de réduire les quotas de pêche our assurer la survie du thon rouge.
La crise du thon rouge est l’un des exemples les plus visibles aujourd’hui de la façon dont nous avons abusé de os océans au cours des dernières années, et une condamnation sans appel de la gestion mondiale de la pêche.

80% des stocks de poissons sont pleinement exploités, surexploités ou en déclin. Les ressources de la mer ‘épuisent. Nous lui prenons ce qui nous intéresse : nourriture, hydrocarbures, ressources minières, sables et graviers. Nous y laissons ce dont nous n’avons plus besoin : poissons pêchés en trop, déchets urbains, agricoles et industriels, bateaux échoués, mazout et métaux lourds… Nous sommes enfermés dans une logique
d’exploitation de nos océans, incapables de voir que nous menaçons les écosystèmes marins et probablement ous-mêmes.

Au-delà de la problématique du thon rouge, Greenpeace demande la création d’un réseau de réserves marines ui couvrirait 40% de la surface de nos océans. Pour les 60% de mers et d’océans restants, nous défendons l’instauration d’une « pêche durable ».

Le jeudi 18 mars, entre 19h45 et 21h15, Greenpeace Poitiers a récolté plus de 150 signatures pour la création de réserves marines.

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