Près de 2000 personnes ont défilé samedi 12 novembre pour signifier leur opposition au projet de l’aéroport Notre-Dame-Des-Landes près de Nantes. Cette position est partagée par Greenpeace, dont les militants parisiens s’étaient joints à la mobilisation citoyenne soutenue par de nombreux collectifs. A l’heure où il est urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, favoriser le développement du trafic aérien apparaît comme un objectif incohérent, d’autant qu’existent déjà deux aéroports, Rennes et Nantes, situés à moins de 200 km l’un de l’autre.
Sur le parcours entre la Porte d’Orléans et le Sénat, les militants de Greenpeace n’ont pas manqué d’entamer la discussion avec les passants. Pour ces derniers, l’intérêt d’un tel projet est loin d’être évident : « mais pourquoi construire un aéroport supplémentaire ? Et qui en profitera ? ». Pour Greenpeace, la question mérite effectivement d’être posée dans un contexte où l’accès à l’énergie, et notamment aux énergies fossiles comme le pétrole, est un enjeu majeur des années à venir.
Sur le stand de Greenpeace installé près des Jardins du Luxembourg, les échanges ont porté sur la transition énergétique. Le recours aux énergies fossiles et fissiles doit diminuer, ce qui implique l’adoption de politiques de réduction de la consommation, l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations, et un investissement massif dans les seules énergies sûres et inépuisables, les énergies renouvelables.
C’est le message que porte Greenpeace auprès des citoyens appelés à voter prochainement, et auprès des candidats à l’élection présidentielle dont les positions sont régulièrement actualisées sur le stress test proposé par Greenpeace.
Greenpeace continuera de se mobiliser auprès des collectifs citoyens appelant à changer de modèle énergétique.
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Pour en savoir plus et se mobiliser sur la transition énergétique : www.liberons-energie.fr
