Après près d'un mois de préparation avec le siège de Greenpeace à Paris e

Le Rainbow Warrior était à Nice – partie 1

_photo Caesa Picsproduction

Après près d’un mois de préparation avec le siège de Greenpeace à Paris et le capitaine du bateau, le Groupe Local de Nice, épaulé par des militants du Groupe Local de Marseille, a pu enfin accueillir le navire mythique de l’ONG dans le port de Nice vendredi 20 juin dernier.

Avec une heure d’arrivée prévue à 16h00, le Rainbow Warrior est entré dans le Port Lympia avec de l’avance vers 13h00, pour s’amarrer le long du quai Duc d’Albe. Il venait tout droit d’Espagne, où il a mené campagne contre les recherches pétrolières sous-marines autorisées par le gouvernement espagnol mais accusées par les écologistes et les autorités locales de menacer gravement l’environnement (à lire ici).

Photo Caesa Picsproduction (cliquez pour agrandir)

Ici en France, la campagne Energie étant axée sur la fermeture des 5 centrales nucléaires les plus vieillissantes et sur des activités de lobbying au niveau institutionnel (projet de loi sur la transition énergétique), pas d’action prévue sur la Côte d’Azur. Place aux contributeurs de Greenpeace et du navire: le grand public.

Après avoir passé plus de vingt-deux ans à parcourir les océans, le Rainbow Warrior II est arrivé en fin de vie et a été transféré le 17 août 2011 à l’ONG Friendship, basée au Bangladesh, qui le transformera en navire-hôpital.

Le nouveau Rainbow Warrior, le troisième du nom, a pris la suite. Il est le premier bateau construit « sur mesure » par Greenpeace pour répondre aux besoins spécifiques des actions menées en mer et sur terre. Il permet à Greenpeace de se déplacer partout, plus rapidement et avec plus d’efficacité, afin de continuer à dénoncer sans relâche les atteintes contre l’environnement.

Les noms des donateurs

Il a pu être acheté grâce à la générosité des adhérents et sympathisants de Greenpeace. En hommage à ces centaines de milliers de donateurs, leurs patronymes s’alignent sur le pont inférieur du Rainbow Warrior III pour former un immense étendard.

« C’est grâce au public que Greenpeace a pu acheter ce bateau, c’est normal de l’ouvrir au public à chaque fois qu’on le peut », explique Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France.

Après un dîner entre militants et salariés vendredi soir dans le café-cantine associatif de la Falabrac Fabrik dans le Vieux Nice, et une première nuit passée sur le bateau pour certains, le tractage en ville pour annoncer la présence du bateau peut commencer sur les places et les marchés niçois.

Le Rainbow Warrior étant amarré au bout du quai d’embarquement vers la Corse, aucun membre du public ne pouvait accéder au bateau avant 15h30. En attendant, le chef cuisinier du bateau nous a préparé un déjeuner bio dans le mess, qui fut suivi du briefing des militants afin de recevoir le public dans les meilleurs conditions. Chacun avait son rôle : guide, sécurité passerelle, animation de la file d’attente, animation enfants, tracteurs, etc.

Dès le départ du dernier ferry, les premiers visiteurs arrivent en nombre. Tout le monde à son poste…

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A la poupe, une plateforme hélicoptère, sur les côtés les fameux zodiacs, à la proue, Dave le Dauphin en bois, rescapé du Rainbow Warrior II. La cloche et le gouvernail, eux, sont les seuls rescapés du Rainbow Warrior I, qui, suite à deux explosions alors qu’il mouillait dans le port d’Auckland, s’enfonça dans les eaux du port, le 10 juillet 1985 (histoire de l’attentat du Rainbow Warrior I). Je donne la parole à Thierry pour la première partie de la visite :